Le commissariat du 3ᵉ arrondissement de Bamako a interpelé trois (3) individus, les nommés L. Cissé, A.B Keita et, le cerveau, F.S Camara, génie en informatique, qui a mis en place une entreprise personnelle spécialisée dans la confection de toutes sortes de faux documents.
Selon la police, suite à une plainte du chef du Centre II des impôts de l’Hippodrome, pour faux et usage de faux, le 3ᵉ arrondissement, sous la houlette du Commissaire principal Sadio dit Konon Tomoda, a conduit l’opération permis de saisir des certificats de non-imposition, des cartes nationales d’identité, de faux visas, des fiches individuelles d’identification Nina, des jugements supplétifs, des extraits d’acte de naissance, des carnets d’état civil, des passeports.
Dans le lot, également, des certificats de décès, des diplômes de toutes les facultés, des diplômes du Diplome d’études fondamentales (DEF) et du Baccalauréat, des actes notariés, des cachets de tous les services y compris les morgues, des copies de permis d’occuper, des actes de naissance, des relevés de banques, des certificats de visite médicale, des certificats de travail.
Avec des faux visas que le mis en cause a, lui-même, établis, il a pu sillonner le monde entier de Pekin, à Hong kong, de la Thaïlande à la France, du Maroc à Macao, l’homme aurait vécu “jusqu’ici en bon vivant”.
Suite à son interpellation, son arsenal informatique installé dans sa chambre a été saisi et placé sous scellé. Auciurs de l’interrogatoire d’enquête, il n’a pas tardé à livrer des informations sur un autre réseau dont la spécialité est l’établissement de cartes nationales d’identité, d’actes de naissance, de mariage, de casiers judiciaires.
Le commissaire principal Tomoda, qui s’est associé avec la Brigade anti criminalité (BAC), a organisé une descente au cœur du Grand marché, samedi dernier, à 11 heures précises.
À leur arrivée, ils ont pris le cerveau du second réseau, le nommé M. Kamissoko, en flagrant délit d’établissement d’actes de naissance et de cartes nationale d’identité. Il a été interpellé avec son complice M. Sabata.
La perquisition a permis de saisir plus de 200 cachets, des tampons de tous les ministères, tribunaux, commissariats, mairies, brigades de Gendarmerie ainsi que les outils informatiques leur permettant d’établir les faux documents.
Selon le chef de centre des impôts, ces pratiques causent des milliards de manque à gagner pour l’Etat.
MD
Source : (AMAP)