Le partisan de Laurent Gbagbo, Zadi Vacka s’est prononcé sur le discours de Guillaume Soro à la conférence de presse le mardi 28 janvier 2020 à Paris. A l’en croire, le leader du GSP n’est pas le genre à reculer sans avoir gain de cause.
Jamais il ne regrettera ses crimes. Alors que son disque semble être rayé pour nous, c’était lui la victime sous la présidence de Laurent Gbagbo qui l’empêchait de »porter des boubous » et aujourd’hui sous Ouattara, son allié qu’il dit avoir gagné l’élection présidentielle de 2010 dont il avait l’organisation en charge et qu’il a corrompue parce qu’il avait « conclu un deal en 2006 » avec Ouattara.
Toujours dans la manipulation, la victimisation, Soro Guillaume est extrêmement cupide, narcissique, prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Il n’a aucune empathie et considération pour les autres, surtout ses victimes, sa seule préoccupation étant l’embellie de sa personne. C’est pourquoi, sans honte, il découvre aujourd’hui les abus, la perversité, la dictature de Ouattara parce que ça le touche directement.
À l’entendre parler, Soro se comporte comme un enfant gâté à qui on doit tout donner. En effet, dans la vidéo de sa conférence de presse, à la question de Louis Magloire kemayou, concernant son logement de Cocody pour lequel il est poursuivi, Soro répond que c’est Gbagbo qui lui a donné les ordres pour qu’il mette ce bien à son nom. Cette réponse est confuse à dessein. Parce que Soro Guillaume était premier ministre et le ministre de l’économie et des finances était feu Charles Koffi Diby qui volait l’argent du trésor public ivoirien pour le remettre aux pontes du RHDP dont Soro Guillaume faisait partie, selon Yeclo.
En plus, sur quelle base et au nom de quoi Laurent Gbagbo, qui a laissé la justice ivoirienne enquêter dans la filière café-cacao et laisser emprisonner plusieurs cadres du FPI accusés de détournement de deniers publics dès 2008, pouvait-il se compromettre, ainsi, en laissant le trésor public ivoirien donner 1. 500. 000. 000 F CFA à Soro Guillaume pour acquérir une résidence là où il pouvait loger dans une résidence du patrimoine de l’État ? Comme on le voit, Soro ne veut pas assumer ce qu’on lui reproche et veut impliquer encore, ici, le président Laurent Gbagbo.
Pour toutes ces raisons et pour notre part, nul ne doit être dupe et penser à ce que Soro Guillaume soit prêt pour tisser une quelconque alliance politique avec le FPI et Laurent Gbagbo en vue de combattre ensemble Ouattara. Non ! Car Ouattara et Soro, deux « dealers politiques », sont deux personnages qui prospèrent dans la tension permanente, le chaos ambiant. Ils se nourrissent de la peur, de la souffrance, et de l’abdication des autres qu’ils veulent avoir sous leur coupe.
Ouattara et Soro sont deux faces de la même médaille fossoyeuse de la démocratie en Côte d’Ivoire et en Afrique: l’un (Ouattara) représentant l’ancienne génération de dictateurs et l’autre (Soro), la nouvelle génération de dictateurs en gestation. Ouattara et Soro représentent un danger pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. La preuve, la France étant partie au deal de SORO avec Ouattara en 2006, c’est en France que Soro, poursuivi par Ouattara, trouve tribune et assistance pour faire sa campagne. Là-bas, Soro Guillaume ne peut jamais avouer que c’est GBAGBO qui a été le vainqueur de l’élection de 2010.
Pourtant, il a déjà dit que c’est « Ouattara qui a créé la crise post électorale de 2010-2011 », or « c’est celui qui n’a pas gagné l’élection présidentielle qui a créé les troubles ». De quoi parle donc réellement Soro lorsqu’il dit que c’est Ouattara qui a gagné l’élection présidentielle de 2010?
Pour finir, le mode opératoire de Soro Guillaume et de Dramane Ouattara reste la terreur. Ce sont deux individus incapables de proposer la quiétude, la paix et le bonheur aux ivoiriens. En outre, un état pacifique, démocratique, prospère, stable ne fait pas leur affaire. Ce sont des personnages qui se présentent toujours en sauveurs (par délire mégalomaniaque) en manœuvrant toujours pour installer la tension, la peur et en fin de compte, venir se jouer les sauveurs.
En ce qui concerne Soro, il gagnerait à se débarrasser de sa suffisance et de ses prétentions démesurées et continuer (s’il avait déjà commencé) de demander réellement pardon aux Ivoiriens et à la Côte d’Ivoire. Son absolution passe par là…
Source : BéninTimes