En septembre dernier, deux gendarmes ivoiriens ont été arrêtés au Burkina Faso, où ils sont détenus depuis. Les négociations initiées par la Côte d’Ivoire avec les autorités burkinabè, sous la direction du Président Ibrahim Traoré, n’ont pas encore abouti à une solution satisfaisante. Ce sujet préoccupant a été abordé lors de la communication hebdomadaire du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres.
Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, a répondu aux questions des journalistes concernant les actions entreprises par la Côte d’Ivoire pour le retour de ses gendarmes. Il a assuré que des démarches sont en cours pour parvenir à une solution pacifique.
Il a affirmé : « Un cadre d’échange existe. La Côte d’Ivoire a opté pour le dialogue et la concertation. Nous continuons de discuter et de dialoguer » avec les autorités de la Transition au Burkina Faso. Ancien professeur du lycée municipal de Koumassi, il a insisté sur le fait que « le dialogue est la seule solution » pour éviter « des crises aux conséquences fâcheuses » entre la Côte d’Ivoire et son voisin, le Burkina Faso.
Pour la poursuite des négociations, le ministre ivoirien a souligné l’existence d’un cadre de discussion entre les deux parties, exprimant sa conviction qu’« une solution sera trouvée » pour les deux gendarmes détenus par les autorités burkinabè.
Pour rappel, les deux gendarmes ivoiriens arrêtés au Burkina Faso auraient accidentellement traversé la frontière alors qu’ils poursuivaient des orpailleurs clandestins le 19 septembre 2023. Depuis, ils ont été transférés à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, où ils sont actuellement détenus.
Source : Afrique média