Nous avons répertorié quelques « rendez-vous importants annulés ».
L’Association africaine de Private Equity (AVCA) a annoncé l’annulation en mars dernier de sa conférence annuelle sur : «L’évolution et les possibles perspectives du continent africain », qui devait se tenir du 20 au 24 avril 2020 à Dakar, à cause de la pandémie du Covid 19. Ce rendez-vous important accueille, chaque année depuis 20 ans, des milliers de décideurs africains.
Son annulation est « une véritable déception », a tweeté Moustapha M’Bodj, Professeur d’Enseignement supérieur du Sénégal. Le Mali, la Côte d’Ivoire, le Rwanda, l’Ethiopie, le Burkina Faso, ou encore le Maroc, étaient entre autres pays attendus à cet important rendez-vous.
Aussi, en raison de menaces sanitaires plus pressantes sur le continent, des rencontres annuelles devant réfléchir sur le développement et l’avenir de l’Afrique ont été reportées ou annulées.
C’est le cas également de l’initiative « Next Einstein Forum», un rendez-vous scientifique de haut niveau du continent africain, qui réunit chaque année l’intelligentsia scientifique africaine pour « rehausser le cap de l’innovation et de la recherche scientifique » sur le continent.
Autre grand rendez-vous continental reporté : c’est la 8e édition d’«Africa CEO Forum», une initiative de Jeune Afrique Media Group, qui devait se tenir les 9 et 10 mars en Côte d’Ivoire. Chaque année, près de 2 000 décideurs du secteur privé africain s’intéressent à cette rencontre de l’intégration du monde des affaires africain.
Par ailleurs, des rendez-vous, tels que «Tech» n’ont pas échappé à la pandémie du Covid 19. Comme d’autres rencontres de haut niveau, «Tech», a été reporté sine die. Il en a été de même pour la réunion de la Convention des « Développeurs Facebook ».
Des agendas culturels ont été également bousculés par la pandémie du Covid 19. L’un des plus attendus était la « Saison Africaine 2020 ». Annoncée en grande pompe en Novembre 2017, par le président français Emmanuel Macron, dans son discours à Ouagadougou, la 1ère édition de ce grand rendez-vous culturel (Afrique-France), entendait revoir les relations entre la France et le continent africain, sous une autre dimension plus centralisée sur la culture.
Au-delà des frontières africaines, si des rendez-vous continuent à être ajournés partout dans le monde, certaines grandes organisations ont décidé de la dématérialisation de leurs évènements. C’est le cas, entre autres, de Google qui entend organiser la conférence des développeurs par «vidéo-conférence», ou encore du FMI et de la Banque mondiale, qui ont maintenu plutôt leurs rendez-vous, en se focalisant sur des options « virtuelles ».
Ousmane Tangara
Source: Bamakonews