Les coutumes de notre société se détériorent de jour en jour. L’argent roi a tout détruit tout sur son passage. Comme c’est le cas de cette famille D à Djanéguéla, en commune VI du district de Bamako.
En effet, en novembre 1998, AS dit Filakè, mécanicien de son état, épousa la fille du vieux N.D, B.D. Malgré le fait qu’il était en location, c’était l’entente dans la famille et les conditions avaient commencé à s’améliorer. Mais c’est avec la construction de la maison de N.D que les relations commencent à se dégrader entre les bourankè.
Le premier demande au beau fils de A.S de partager le même toit que lui dans sa nouvelle concession. Mais tel n’était pas le souhait le A.S. Ce refus, considéré comme un affront par N.D, est la base de tous les problèmes du couple.
Malgré les trois enfants nés de leur union, en fin 2010, la dame du mécanicien rentra chez ses parents alors que son mari se trouvait au lieu de travail. Au retour du travail, le constat est amer. Aucune trace de sa femme. C’est ainsi qu’il envoya un messager chez ses beaux parents pour avoir d’amples informations sur l’attitude de sa femme. Surprise : on lui crache au visage que sa femme sera remariée à un autre homme. Trois jours après cela, l’ex femme du mécanicien et ses sœurs se déplacent chez son ex mari pour ramasser tout sur leur passage. Encore, une fois en l’absence de Filakè.
Choqué par la scène qu’il venait de voir au retour du travail, il s’est rendu chez ses beaux parents. Là bas, on lui fit savoir qu’il pouvait partir avec ses deux enfants. Le dernier né n’avait que deux ans et quelques mois. Ainsi, prend fin leur mariage. Mais au moment de leur séparation, la dame était enceinte. Filakè, en bon père de famille, a pris toutes les charges de son ancienne femme enceinte qui donna naissance à un garçon.
Remariée le 23 mai dernier à M.O, A.S n’a pas voulu que ses enfants partent à Sélingué, ville où BD devrait rejoindre son nouvel homme. Malgré ses protestations, B.D a rejoint son mari avec le nouveau né. Là où les choses se compliquent, c’est le refus de la famille de B.D de lui donner ses enfants.
Le dimanche 02 juin 2013, malheureusement, il a été informé, le grand frère de Adama, résident à Ségou du décès de Lamine Sidibé à Sélingué. Ce dernier a été informé par un anonymat Ce fut la surprise. A.S tente aujourd’hui de s’imprégner des circonstances de la mort de son fils. Jusqu’à présent, aucune lumière sur la mort du petit Lamine.
Aujourd’hui, avec les larmes aux yeux, AS réclame son enfant aux deux familles D et O. Alors, on peut dire qu’à cause de l’argent, la famille D a foutu le doigt dans l’œil de AS. Le mécanicien s’apprête à saisir la justice pour éclaircir cette situation.
Affaire à suivre !
Y.C