Bonjour chers lecteurs. Une seule chose m’amène à partager mon histoire avec vous aujourd’hui. La culpabilité, le regret, le profond regret.
On m’appelle Sophiate. Jeune femme de trente ans. Je suis agente de banque. Mon histoire a commencé à la banque.
J’avais commencé à travailler à la banque comme simple stagiaire. Nous étions un groupe d’amis de cinq dont trois filles et deux garçons dans mon département.
Nous étions sous les ordres du Responsable Risques. Ce dernier avait une assistante, madame Hélène. Une femme formidable que tous aimaient.
Hélène n’était pas si âgée que ça. Elle était toujours calme et tempérée, superbement habillée, elle portait toujours les chaussures de robes de créateurs. Chaque jour, elle venait en tailleur sur mesure chic assorti à des escarpins extra chers.
Elle est l’épouse d’un haut cadre de la Banque Mondiale. Normal qu’elle soit aussi raffinée et belle, l’argent parle là.
A la fin de notre stage, la note de recrutement tomba et je fus gardée par la banque. Hélène et moi étions à présent collègues, enfin elle restait ma supérieure hiérarchique mais… Contrat CDI en poche, je me donnais beaucoup de zèle. Je ne supportais plus de voir Hélène se pavaner comme une reine dans ses bagnoles alors que moi je trainais sur une moto.
Par la force des choses j’ai commencé à sortir avec son mari et c’est là que tout va s’expliquer. Sa femme avait quitté la maison et moi j’y ait pris possession. Un soir rentrée du boulot je suis venue suspendre habib avec plusieurs femmes dans son lit conjugal.
Quand j’ai commencé à me plaindre il m’a dit ceci : « Je suis un homme qui adore les femmes. Il m’est impossible d’être avec la même femme plus de six mois et Hélène est bien consciente de cela. Si elle est partie c’est parce qu’elle a besoin de tranquillité pour gérer la grossesse. Tu n’es pas chez toi donc redescends sur terre ». Je tombais des nues. Tout ce temps Habib et Hélène se servaient de moi. Je recevais la raclée de ma vie.
J’enviais le foyer de ma collègue au point d’avoir essayé de la lui détruire mais ce foyer avait un secret qu’elle seule était capable de supporter.
Emeraude ASSAH