Par la voix de Nouhoum Togo, conseiller technique chargé de la communication au cabinet du chef de file, l’opposition a décidé de rompre avec le silence et surtout réagir aux propos tenus par le président de la République lors de l ’ouverture de la Conférence d’entente nationale qui a traité les absents d’être ” indignes pour la garde de vielle mère qu’ est le Mali”. Pour M .Togo, IBK ” est mal placé pour juger la démarche de l’opposition “.
L’opposition républicaine et démocratique a décidé de rompre avec le silence face au débat autour de sa non-participation à la conférence d’entente nationale et les mots durs qui lui ont été adressés par le président de la République dans son discours d’ouverture.
Réagissant aux propos d’IBK qui a traité les absents sans nul doute les membres de l’opposition d’être ” désormais indignes de la garde de vielle mère c’est-à-dire le Mali”, le conseiller technique chargé de la communication au cabinet du chef de file, Nouhoun Togo n’a pas porté de gant. Pour lui, IBK est mal placé pour juger l’opposition. “Je ne perdrai pas mon temps pour répondre à des gens qui ont la double nationalité, je laisse le soin aux Maliens de décider qui doit désormais garder la vielle mère”, a répondu M. Togo.
Quant aux raisons de la non-participation de l’opposition, le porte-parole du chef de file de l’opposition dira que les réserves formulées par l’opposition ont été superbement méprisées par les organisateurs de la conférence. ” L’opposition dans son entièreté a adressé au président de la commission d’organisations des préoccupations d’ordre techniques au niveau des termes de références. Toutes les réserves ont reçu une réponse méprisante”, a-t-il martelé. Avant de poursuivre que l’opposition ” n’était pas prête alors d’être les dindons de la farce en acceptant d’aller jouer le rôle de figurant dans cette concertation nationale”.
“Si d’autres acceptent de prendre le fameux train en marche parce qu’on leur a donné de l’argent, ou parce qu’ils ne sont pas convaincus, nous, nous n’emprunteront pas ce train”, a-t-il conclu.
Oumar B. Sidibé