Au cours de cette rencontre, les militants RPM de Dioïla ont fait la promesse d’obtenir le poste de maire dans 20 communes sur les 23 que compte le cercle. C’était le dimanche 22 février dernier, dans la salle de spectacles de la capitale du Banico.

Cette conférence s’est déroulée dans une atmosphère empreinte de cordialité et dans la communion. Ce qui a permis de mettre en place un bureau de 49 membres, dirigé par l’Honorable Mamadou Diarrassouba, 1er Questeur de l’Assemblée nationale. Il est secondé par Bourama Kéita, de la sous-section de Dioïla.

La conférence a aussi été mise à profit pour renouveler les sections de l’Union des femmes et des jeunes RPM de Dioïla. L’Union des femmes est présidée par Magnan Sangaré et celle des jeunes par Sitafa Coulibaly. Le tout s’est déroulé sous la supervision de Djibril Dicko, Secrétaire adjoint chargé des Finances du Bureau politique, de Kadidia Touré, Secrétaire exécutive de l’Union nationale des femmes, d’Abdoulaye Magassouba, Secrétaire général de l’Union des jeunes et de Bakary Issa Kéita, Secrétaire chargé des organisations et associations socioprofessionnelles du BPN du RPM, mandatés par le parti.

Cette conférence a aussi été l’occasion de formaliser les adhésions de certains poids lourds politiques du cercle au RPM. Il s’agit notamment de l’Honorable Daouda Coulibaly, député élu sur les couleurs des FARE à Dioïla. C’est lui qui a implanté le parti de Modibo Sidibé dans la commune de Béléco, d’où il est originaire. C’est également grâce à lui que l’ancien Premier ministre d’ATT a battu tous les candidats dans cette commune lors de la présidentielle de 2013.

Parmi les nouveaux adhérents, on trouve aussi Issa Coulibaly dit Bafing, opérateur économique dans le domaine des BTP, lui aussi est très influent dans le cercle, notamment dans la commune de Banco. Il était candidat aux dernières élections législatives sur les couleurs du parti MODEC de Konimba Sidibé.

Ce n’est pas tout. Il y a également Seydou Tall, promoteur de lycée privé à Fana, celui-là même qui avait coupé le sommeil au RPM lors des dernières législatives. Il était à la base de l’échec du RPM lors de ces consultations électorales dans la commune de Fana. Il est désormais militant du parti du Tisserand. Une adhésion de taille donc.

C’est fort de l’arrivée de ces poids lourds que les délégués de l’ensemble des 23 communes ont effectué le déplacement, avec la ferme volonté de faire mieux que lors des dernières communales. En effet, si le RPM est la première force politique dans le cercle de Dioïla, en témoignent ses résultats électoraux, les Tisserands comptent renforcer cet acquis lors des prochaines communales et ambitionnent même de faire mieux, en contrôlant 20 communes sur les 23 du cercle.

Dans ses mots de bienvenue, le Secrétaire général de la section a salué à juste raison la mobilisation des militants pour la tenue de cette conférence. «Merci pour vous même! A chaque fois que le parti a eu besoin de vous, vous vous êtes toujours déplacés à vos frais. Cela est la preuve de votre engagement politique. Nous ne cesserons jamais de vous saluer pour cela», a déclaré Mamadou Diarrassouba.

A l’en croire, cet engagement a permis au parti de sortir victorieux de toutes les consultations électorales, notamment la présidentielle et les législatives. Il a également invité les militants du RPM à plus de cohésion et d’engagement pour soutenir le Président de la République: «restez mobilisés autour d’IBK, pour soutenir sa vision et son programme».

S’agissant des prochaines communales, il a appelé à assurer le succès du parti, notamment en l’ouvrant aux nouveaux adhérents. Car, selon lui, au RPM il n’y a pas de militants de dernière minute. «Dans la constitution des listes, il faut accepter ceux qui nous ont rejoint. Tous les militants ont les mêmes droit», a-t-il plaidé.

Après ces mots, il a procédé à la lecture du rapport d’activité de la section, qui a été adopté avec acclamation par les délégués. Par la suite, ceux-ci ont procédé à la mise en place des commissions d’investiture pour les bureaux de la section, des jeunes et des femmes. Ces commissions ont proposé, sous les yeux des superviseurs, des bureaux consensuels, qui ont été approuvés sans la moindre contestation.

Youssouf Diallo