Partenaires et gouvernement du Mali ont la même la vision du développement comme en témoignent les conclusions de la 5e réunion des donateurs qui a traité du bilan de l’aide annoncée à Bruxelles. Parmi les complaintes de partenaires, la suite a donné aux rapports du BVG et de la Cour suprême.
« Ensemble pour du Mali ! » Tel est l’élément phare des différentes réunions du groupe de suivi sur la conférence des donateurs du Mali. Mardi dernier, s’est tenu la 5e réunion qui a permis au Mali et à ses partenaires de se retrouver pour faire le bilan des activités menées.
Aux termes d’une journée riche, les conclusions font état du Plan de relance durable du Mali (Pred) dont l’échéance était fixée au 31 décembre 2014. Ce plan a été la base des engagements de notre pays et de la communauté internationale lors de la conférence internationale, tenue le 15 mai 2013 à Bruxelles.
Cette initiative a été le déclic pour ressembler les promesses d’appui à hauteur de 3,285 milliards d’euros. Ainsi, à la 5e réunion mardi dernier à Bamako, il a été question d’apprécier le bilan de la mise en œuvre du Pred et les éléments d’information sur la situation économique et financière et les perspectives de développement du pays que le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra, a présentés.
Les partenaires ont pris bonne note des progrès réalisés et des défis à relever dans chacun des domaines de concentration du Pred. Les partenaires se sont félicités des résultats obtenus dans la mobilisation des ressources financières pour lesquelles des engagements avaient été pris à Bruxelles.
Des avancées en chiffres
Sur un total de 2155 milliards de F CFA d’annonces faites lors de conférence de Bruxelles, au 31 décembre 2014, les appuis recensés étaient engagés à 94 % et décaissés à hauteur de 76 %. En clair, 17 % de cette aide a été apportée sous forme d’appui budgétaire. Et pour ce qui est de l’aide humanitaire d’urgence, elle est de 23 %, en des appuis sectoriels.
Pour les partenaires, au-delà des appuis extérieurs, le financement du développement du pays dépend en grande partie d’un effort accru de mobilisation des ressources internes. De même que l’évaluation montre l’importance du chemin à parcourir dans la matérialisation des cinq axes prioritaires du Pred.
S’agissant de la gouvernance, la conférence a convenu que son amélioration au niveau financier et de l’Etat de droit est une condition essentielle pour l’efficacité des politiques publiques et pour le maintien de la mobilisation des partenaires techniques et financiers.
Autre point évoqué par les partenaires, c’est le rôle très positif joué par le Bureau du Vérificateur général et la Cour suprême. Ils ont affirmé qu’ils demeurent attentifs aux suites qui seront données à leurs rapports.
Alpha Mahamane Cissé
Source: L’Indicateur du Renouveau