Cette rencontre a permis à l’assemblée d’examiner l’état d’exécution des recommandations de la précédente session tenue le 27 juin 2024 et d’échanger sur des questions intéressant la vie du CNAP, dont la vocation est d’aider le Gouvernement à coordonner la réponse face aux menaces pesant sur la paix et la sécurité humaine dans notre pays.

En dépit d’un environnement marqué par des menaces persistantes, le CNAP a pleinement contribué à l’orientation des politiques publiques grâce à ses diagnostics, pronostics et propositions de mesures d’atténuation sur des questions de sécurité humaine. Néanmoins, les défis restent importants. Il s’agit, entre autres, du renforcement de l’appui budgétaire en raison de l’ampleur de ses missions, de la volonté d’acquérir un siège propre pour plus d’autonomie, ainsi que de la nécessité d’améliorer les conditions de travail du personnel. À cet effet, le Premier ministre a exhorté à doter davantage le CNAP des moyens nécessaires pour lui permettre de remplir pleinement sa mission d’alerte et de proposition de réponses face aux menaces éventuelles.

Le Premier ministre a ajouté qu’au regard du contexte marqué par la progression du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la criminalité transnationale organisée, « il nous faut réfléchir aux moyens adéquats permettant au Centre national pour la Coordination du Mécanisme d’Alerte Précoce et de Réponse aux Risques de suivre l’évolution de ces problématiques et de proposer des réponses adaptées ».