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Concours d’entrée à la fonction du Mali : 63.529 candidats pour 800 postes

Pour le concours d’entrée à la fonction publique, ils sont des milliers de candidats à prendre part, six (6) jours durant  à Bamako (capitale malienne), ainsi que dans les régions de Kayes, Ségou, Sikasso, Mopti, Tombouctou et de Gao. Ce concours dont les autorités placent sous le signe de « l’espoir, du mérite et d’équité » a été officiellement lancé, ce samedi 19 février 2022 au Lycée Ba Aminata Diallo (LBAD) de Bamako, par le PM Choguel Kokalla Maiga, en compagnie de plusieurs membres du Gouvernement.

La réception des dossiers de ce concours, ouvert le 30 décembre 2021 a commencé le 3 janvier 2022, pour s’achever le 1er février. La vérification des pièces de candidatures a commencé le 2 février, pour s’achever le 11 de ce mois. Au total, 63.529 dossiers ont  été reçus, sur lesquels 62.448  ont été acceptés à la suite des dépouillements. Lesdits dossiers se répartissent ainsi qu’il suit : 41 249 dossiers enregistrés et acceptés à Bamako.2 447  enregistrés et acceptés pour la région de Kayes ; 6 687 pour Sikasso ;  6 444 pour Ségou ; 2 976 pour Mopti ; 1 103 pour Tombouctou et 1 542 pour la région de Gao. À cause de la non-conformité de certains  diplômes, passant par le dépassement de l’âge limite de recrutement et le niveau de diplômes non concernés, 1081 dossiers ont été rejetés, dans ce concours. Ainsi, il se déroule dans 12 centres dont 6 dans le district de Bamako et 6 pour les 6 régions concernées, soit 1 centre par région. Les 12 centres comptent 1271 salles, dont 720 salles d’examen pour les centres de Bamako et 551 pour les centres régionaux. Au niveau national, le nombre de surveillants mobilisés se chiffre à 2528 personnes, dont 1426 pour la capitale malienne et 1102 pour les centres régionaux. Côté sécuritaire, 342 agents ont été mobilisés par les nouvelles autorités, dont 126 pour Bamako et 216 pour les régions. Ainsi, ce concours se déroule les 19.20.26. 27 février et les 5 et 6 mars 2022, soit six (6) journées durant dans les catégories A.B2.B1 et C  de presque tous les secteurs de la fonction publique.

Selon le chef de Gouvernement, l’évènement est placé sous le signe de la confiance retrouvée entre les gouvernants et les gouvernés. « Nous plaçons cet évènement sous le signe de la confiance, de l‘équité et de la justice. Au nom du président de la transition et du Gouvernement, j’ai fait passer ce message d’espoir et de confiance aux candidats ». A eux, poursuit Choguel, « j’ai dit que la vocation du Gouvernement est de rendre plus en plus heureux les Maliens ». Les débats sur la sécurité, ceux sur la lutte contre l’insécurité, la corruption et les réformes institutionnelles en cours n’auront de sens que lorsque ça crée les conditions de bonheur pour des Maliens. Le bonheur d’un homme après sa santé est, selon le PM, de travailler. C’est de vivre de son travail. Seul le travail anoblit l’homme, a-t-il prodigué aux candidats en salle, ce samedi 19 février aux environs de 8H15. Aux compétiteurs du jour, Choguel promet un concours transparent et juste s’inscrivant en droite ligne de l’esprit du Mali nouveau et refondé. Un Mali où les meilleurs candidats réussiront toujours dans des pareils concours. Le Gouvernement a tenu à ce que certaines injustices soient réparées. Il n’y a pas eu de concours à cause de la covid-19.Les syndicats ont négocié la prolongation de l’âge de la retraite. Ce qui a fait que le Gouvernement a décidé de prolonger de trois (3) ans l’âge de se présenter au concours. Aussi, ajoute Choguel, le Gouvernement a tenu à ce que les candidats puissent concourir sans effectuer de déplacements. Chose qui a fait que le concours se tient en ce même moment dans les régions ci-dessus mentionnées.

« Le Gouvernement a tenu à ce que la transparence soit de règle de l’art. Les sujets envoyés dans les régions ont été mis dans des valises codées. Le codé est communiqué aux responsables de centres, pour le démarrage de chaque sujet ».Et d’ajouter : « Nous souhaitons que les meilleurs gagnent. Que ceux qui ne passeraient pas à ce concours ne baissent pas les bras, la vie est un combat perpétuel. Nous avons veillé à ce que ce concours soit le point de départ des recrutements transparents. Soyons débarrassés de tout fatalisme, concentrez-vous sur ce que vous savez faire. Personne ne peut vous empêcher de devenir ce que Dieu a prévu pour vous », a-t-il confié avant de raconter que lui-même « faisait 12 kilomètres à pieds, pour aller à l’école, et parfois sans chaussures et sans manger ».

Mamadou Diarra

Source: LE PAYS

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