Le secteur de la communication et de la régie publicitaire se professionnalise avec l’attribution d’agréments à 55 agences aptes à exercer au Mali. L’objectif est de retirer ce secteur qui génère des ressources importantes et des emplois de l’anarchie pour créer un cadre légal.
Le 28 janvier dernier, 55 agences de communication et de régie publicitaire ont reçu leurs agréments de prestation. Parmi elles, on compte 29 agences de communications, 22 agences de régies publicitaires et 4 agences de conseils.
Ces agences, a expliqué le président du GPAC, Sidy Dagnoko, ont été sélectionnées parmi 72 dossiers approuvés sur les 300 à 400 agences de communications que compte le Mali. « Avec cet agrément, aucune agence ne peut exercer dans le domaine de l’un et de l’autre », a prévenu le président du GPAC.
Ce progrès réalisé dans la professionnalisation du secteur de la communication et de la régie publicitaire a été rendu possible grâce à la persévérance du Groupement des professionnels de la communication et de régies publicitaires. Cette organisation a soutenu ce dossier jusqu’à son aboutissement en janvier 2021 avec la bénédiction de quatre ministres qui se sont succédé à la tête du département de la Communication et de l’Economie numérique.
Ce nouveau dispositif permet d’éviter la concurrence entre l’informel et le formel. « La concurrence exercera désormais entre les agences qui ont des agréments approuvés par l’Etat », a ajouté Sidy Dagnoko. Et d’inviter les partenaires privés et publics à désormais traiter avec les agences professionnelles qui exercent dans le cadre de la loi.
« Nous avons désormais des agences de haut niveau capables de rivaliser avec celles de la sous-région », s’est réjoui le président du GPAC, réitérant que ces agréments donnent la communication à ceux qui ont l’expertise.
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