Lors d’un entretien la semaine dernière entre la ministre française de la Défense Florence Parly et son homologue américain, Lloyd Austin, a été évoqué, entre autres, le soutien américain à l’opération contre le jihadisme au Sahel. Lloyd Austin n’a pas pris d’engagement sur le soutien des Etats-Unis dans la région. Déjà, lors de sa nomination au Pentagone, Lloyd Austin s’était engagé à faire de la pandémie de Covid-19 sa première priorité. Il avait indiqué aux élus qu’il avait l’intention de réexaminer les retraits des militaires d’Allemagne et de Somalie, voulus par le président sortant Donald Trump, mais il a soutenu le retrait d’Afghanistan.
Concernant l’opération Barkhane, l’Américain n’a pris aucun engagement dans un sens ou dans un autre. Le Pentagone fournit à Barkhane ses capacités de renseignement et de surveillance, du ravitaillement en vol et du transport logistique, pour un coût de 45 millions de dollars par an. L’administration de Donald Trump avait prévenu, il y a un an, que Washington entendait réduire sa présence en Afrique, prenant de court Paris. On peut bien dire qu’il y a une réelle hypothèque sur l’avenir des forces françaises surtout que 51 % des compatriotes d’Emmanuel Macron ne sont plus favorables à leur présence au Sahel.
DAK
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