Le lundi 14 octobre, aux environs de 15 heures, le Sergent de Police O.K.K, en service au Groupement Mobile de Sécurité (GMS) s’est rendu aux funérailles d’un voisin du quartier, à Sébénikoro, secteur 7. À son retour, il a été désagréablement surpris de constater la disparition de son arme individuelle de service, de marque « Norinco »,ainsi que son chargeur garni de cinq cartouches.
Sans désemparer, il s’est rendu au Commissariat du 9è Arrondissement, où il fit sa déclaration de perte.
Suite aux investigations menées, de fil à aiguille, six jours plus tard, c’est-à-dire le dimanche 20 octobre, aux environs de 2 heures du matin, une équipe choc, conduite par le Lieutenant de Police Mady Bagayogo, Chef de la Brigade des Recherches, a alpagué deux individus en train d’ourdir en catimini une opération de braquage à mains armées. Ces deux individus louches avaient d’ailleurs été formellement soupçonnés par la victime.
Interpellés sommairement, ils ont tenté de nier les faits. Mais, suivant son flair, le chef de la Brigade de Recherche, avait ordonné une perquisition domiciliaire qui a permis de découvrir l’arme individuelle de service du Sergent O.K.K, mais le chargeur vidé de ses cinq cartouches, en plus d’un second Pistolet automatique (PA), de fabrication artisanale, et un autre chargeur vide. Conduits au Commissariat, ils sont finalement passés aux aveux.
En attendant la clôture et la transmission du dossier au parquet, les enquêtes sont toujours en cours, pour retrouver deux autres armes à feu et élucider les circonstances exactes dans lesquelles les cinq cartouches, que contenait le chargeur de l’arme du policier, ont été utilisées.
B D
Source: l’Indépendant