Le consortium des ONG du projet d’amélioration de l’accès à des services d’éducation de qualité (Paseq) a renforcé les capacités des acteurs pour prendre en compte les besoins des bénéficiaires à modalité réduite, dans le cadre des politiques et stratégies nationales de l’éducation nationale. C’était le vendredi dernier, dans un hôtel de la place.
Le directeur principal de la coopération de l’Ambassade du canada au Mali, Marc-André Fredette a indiqué que le projet d’amélioration de l’accès à des services d’éducation de qualité s’aligne avec les orientations du ministère de l’Education nationale et de ses partenaires notamment le MAECD, dans le cadre des politiques et stratégies nationales de l’éducation nationale.
« En mettant l’enfant au centre des interventions, l’initiative du Paseq vise à créer des conditions favorables d’apprentissages à travers des structures scolaires et d’hygiène-assainissement. L’initiative répond au programme intérimaire de relance du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle dans deux de ses composantes que sont : l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’environnement de l’apprentissage et le développement des infrastructures scolaires », a-t-il expliqué, ajoutant que la durée du programme est trois ans d’un montant total de près de 10 milliards F CFA.
Selon directeur principal de la coopération de l’Ambassade du canada au Mali, Marc-André Fredette, loin d’une déclaration, le Paseq est la volonté manifeste du consortium des ONG notamment, Plan Mali, la Fondation Aga Khan, Save the Children et World vision pour minimiser les effets de la crise sociopolitique que le Mali a connue sur la qualité de l’éducation des enfants.
Pour le ministre de l’Education nationale, Kénékouo dit Barthelemy Togo, le Paseq opérationnalise les orientations du département de l’éducation en matière de politique et stratégies nationales à travers ses axes d’interventions. « Il s’agit de la construction d’écoles, les réalisations d’infrastructures d’hygiène, la dotation des écoles et CDPE en kits d’hygiène et autres. Cet appui multiforme est louable. Parce qu’il est en train de favoriser depuis un an la scolarisation des filles dans les 292 villages des régions Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti », a-t-il déclaré. Avant de réaffirmer la disponibilité de son département à créer les conditions favorables à une meilleure atteinte des objectifs du projet.
Bréhima Sogoba
Source: L’Indicateur du Renouveau