Avec l’adoption de son règlement intérieur, la mise en place de ses différentes commissions et la nomination de ses représentants aux différents parlements panafricains, le Conseil National de la Transition est dorénavant bien structuré. Au travail !
Le CNT réunit toutes les cartes pour mener à bien les missions à lui assigner par la Charte de la transition. Après la mise en des vice-présidents, des commissions, des questeurs et des secrétaires parlementaires, ont eu lieu, mardi 5 janvier dernier au CICB, les nominations personnelles, sous l’œil vigilant du président de l’organe législatif, Colonel Malick Diaw.
Les six membres nommés pour représenter le Mali au Parlement panafricain sont Mme Haïdara Aïchata Cissé dite Chato, Salif Keïta, Moctar Mariko, Mme Amina Fofana et Aly Koné.
Au parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Mali sera représenté par Hameye Founé Mahalmadane, Mohamed Ould Sidi Mohamed, Abdoul Karim Daou ; Mme Nana Aichata Cissé, Mariam Koné Koné, et Seydou Badini.
Le Comité Interparlementaire (CIP) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) enregistre l’entrée de Adoul Madjid dit Nasser Ag Mohamed Ansary, Marimathia Diarra, Boubacar Amadou Amadou Coulibaly, Salif Doumbia et Mme Fatoumata Namory Keïta.
Quant au CIP du G5-Sahel, des hommes et femmes comme Badjan Ag Hamatou, Moussa Ag Acharatoumane, Abdoulaye Gakou, Akli Ikan Ag Souleymane, Lassine Tounkara, Abdallahi Mouhamedoun Alansari, Amadou Keïta, Mme Zeinab Diawara, Mme Hawa Macalou représenteront le pays.
Ces désignations de représentants dans certaines organisations interparlementaires, qui font suite à l’adoption du règlement intérieur, et à la mise en place d’autres structures précitées, ouvrent la voie à l’institution de la transition de faire face à ses missions primordiales de vote des textes et lois.
« Nous pouvons dire que le CNT est dorénavant bien structuré », a déclaré colonel Malick Diaw, pour qui l’union sacrée autour du Mali doit être la seule alternative.
Bon vent à la cheville ouvrière de la transition.
Cyril Adohoun
Source: L’Observatoire
