Le siège du Collège sahélien de sécurité (CSS) a servi de cadre, le vendredi 21 septembre, à la clôture de l’atelier de formation « Action de la prévôté au sein de la composante de la force conjointe G5 Sahel ». C’était sous l’égide du Général Moro Diakité, coordinateur des activités pédagogiques du CSS.

Organisé conjointement par le Collège Sahélien de Sécurité et la mission civile de l’Union Européenne, EUCAP Mali, les participants, venus des pays membres du G5 Sahel, ont planché sur les thèmes suivants : « Renforcer la sécurité des personnes et des biens dans les pays membres du G5 Sahel, renforcer les capacités d’intervention des forces de défense et de sécurité, rétablir et renforcer la présence de l’Etat dans les zones à faible densité humaine. »

Selon le coordinateur des activités pédagogiques du CSS, le Général Moro Diakité, l’essentiel des objectifs a été atteint. « Cet atelier sur la prévôté a parfaitement illustré les objectifs » a renchéri le colonel Thierry Viry, qui insiste sur la création d’un réseau d’acteurs sur la Sécurité et la Défense dans l’espace du G5 Sahel.

Le porte-parole des stagiaires, le colonel Alkaya Touré, pour sa part, a indiqué que le présent séminaire a permis de faire un état des lieux sur le rôle, l’organisation et la mise en œuvre de la prévôté.  De son côté, le chef de mission de l’EUCAP-Mali a insisté sur la poursuite et le renforcement du partenariat entre la structure qu’il dirige et le CSS. Le représentant du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Bah, a indiqué toute la disponibilité du gouvernement à accompagner le CSS.

Il est à noter que la prévôté est un concept qui consiste à accompagner les forces pour s’assurer les bonnes conduites des forces vis-à-vis de la population et inversement. Elle est chargée de constater les infractions commises par les forces, mais aussi les infractions commises par la population, les terroristes et contre les forces. La cérémonie a pris fin par la remise des attestations aux participants.

Abdrahamane Sissoko

Source: Le Pays