Face à la prostitution des enfants mineurs, la police nationale de la RDC s’active de plus en plus à Kinshasa, depuis le samedi 22 septembre 2018, pour tenter de mettre fin à la prostitution des enfants en bas âge.
Il s’agit d’une « opération de coup de poing » lancée par la police nationale pour l’éradication de la prostitution des enfants mineurs qui se promènent en groupe le long des avenues très fréquentées. Ces filles sont d’un âge variant entre treize et dix-sept ans. Connues de tous à Kinshasa, certaines personnes disent d’elles qu’elles méprisent mettre de sous-vêtements. Tout Kinshasa les appelle « Ujana », qui signifie « jeunesse ou adolescence » en langue swahili.
Dans l’optique de mettre un terme à une telle pratique considérée comme source de dépravation des mœurs congolaises, la police nationale vient de juger prépondérant le lancement de l’opération « coup de poing » contre ledit groupe de filles mineures dans le cadre de la préservation des valeurs traditionnelles et humanitaires. D’après les informations reçues en provenance du général Sylvano Kasongo au tour de ce sujet sensible, les enfants ou filles mineurs dont il est question, se dénudent au vu de tout le monde et se prostituent. C’est pourquoi, vu l’ampleur de la situation, il a été aussi décidé d’impliquer la justice dans ladite affaire pour davantage d’assurance.
« Les mineurs sont irresponsables, mais les partenaires sont des adultes qui seront punis conformément à la loi. C’est un viol. Tandis que les mineures seront amenées au tribunal pour les enfants », explique le commissaire provincial de la police pour la capitale, le général Sylvano Kasongo. En vue de réussir sa mission, il a aussi tenu à inviter tous les parents à faire preuve de sagesse. Raison pour laquelle, il a demandé aux parents de récupérer leurs enfants. Car, précise-t-il, la plupart de ces enfants sont en conflit avec leur famille. « Il n’y a pas à craindre des dérapages, les femmes policières et les hauts gradés sont sur le terrain », dixit le commissaire provincial de la police pour la capitale.
Mamadou Diarra stagiaire
Source: Le Pays