La Maison des Femmes de l’enfant et de la famille de Bamako a abrité le mardi 14 août 2018 les travaux de l’atelier d’orientation des Organisations de la société civile membres de la Coalition éducation pour tous sur le code de conduite à l’école. L’objectif général de cet atelier organisé par la Coalition EPT en collaboration avec Save The Children est d’obtenir le soutien et l’adhésion des organisations de la société civile membres au processus de plaidoyer visant l’adoption d’un code de conduite à l’école.
Cet atelier a enregistré la présence de Ezéchiel Coulibaly, sponsorship manager au Save The Children, du coordinateur national de la Coalition EPT, Mahamadou Ongoiba, des experts dans le domaine de l’éducation et d’autres personnalités. Dans ses mots de bienvenue, Ezéchiel Coulibaly de Save The Children s’est réjoui du partenariat qui existe entre son organisation et la Coalition ETP. Avant de souhaiter une éducation de qualité au Mali, gage d’un avenir meilleur. Pour sa part, le coordinateur national de la Coalition EPT, Mahamadou Ongoiba, a fait savoir que l’amélioration de la qualité recherchée des apprentissages au niveau de l’enseignement dépend en grande partie de la qualité de l’éducation qui dépend, elle aussi, des relations positives entre élèves et entre enseignants et élèves. A ses dires, le comportement des enseignants et des enfants est au cœur du processus d’apprentissage et constitue un élément intrinsèque de l’éducation. Il a précisé que les enfants apprennent mieux dans un environnement de qualité et protection. « Pour ce faire, l’implication et surtout l’engagement des organisations de la société civile demeure fondamental. C’est dans cette perspective que Save the Children et la coalition Education pour Tous ont initié cet atelier d’orientation des organisations de la société civile membres de la coalition Education pour tous pour échanger sur le processus de plaidoyer pour l’adoption du code de conduite et ses implications et recueillir éventuellement leurs propositions en terme de messages à porter ensemble auprès du Ministère de l’Education et de la méthodologie souhaitée », a-t-il dit. Pour lui, le code de conduite (CDC) permet à toute personne ayant un lien avec l’institution scolaire en question de comprendre ce qu’est un comportement approprié et inapproprié. Selon lui, il est énoncé dans ce code les stratégies proactives employées pour promouvoir les comportements appropriés, ainsi que les conséquences d’un comportement inapproprié. Le code de conduite contribue, dit-il, à créer un environnement sécuritaire, positif et respectueux et à communiquer les attentes et les politiques de l’institution scolaire. Durant l’atelier, le code de conduite à l’école a été présenté aux participants. Il ressort dans cette présentation, que le code s’adresse aux enseignants, aux élèves et aux parents. Il est inscrit dans ce code que les enseignants s’engagent à bannir et à dénoncer les auteurs du châtiment corporel à l’école. En outre, les enseignants s’engagent à éviter, à lutter contre toutes formes d’abus sexuels (harcèlement, viol, mariage précoce etc.) et à dénoncer les autres. Dans ledit code, les élèves doivent éviter de faire des jeux violents et à ne pas amener les objets tranchants à l’école. Quant aux parents, ils ne doivent pas demander aux enfants d’effectuer des travaux domestiques qui les empêchent de venir à l’heure à l’école.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain