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CMDT : Le PDG et son ministre en tournée

L’écart entre les attentes d’un million de tonnes de coton-graine qui avait cours au terme de la présente campagne agricole et la manière dont les choses y ont effectivement tourné – chute de la production- mérite une remobilisation des paysans. La tournée du Président –directeur générale du géant cotonnier Baba Berthé et du tout nouveau ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche Mahmoud Ould Mohamed va dans ce sens.

Sur le terrain, au contact des paysans de Bougouni, de Sikasso et Koutiala, entre autres, ils tentent une combinaison de générosité, d’imagination et de réalisme sensée produire les fruits les plus éclatants dès la prochaine campagne agricole.

La fragilité de la Compagnie malienne de développement  textile (CMDT) est devenue évidente après les quatre dernières meilleures années depuis sa création où la production a culminé entre 650.000 et 700.000 tonnes par an.

Comme elle n’a pas perdu tout crédit, en dépit des frictions des paysans consécutives à la baisse du prix au producteur,  elle compte bien entretenir la flamme de l’espoir. La même mésaventure ne pourrait pas arriver l’année prochaine. Il y va de l’intérêt de tous. A moins qu’un cheveu ne se glisse dans la soupe en cours de préparation.

Soumi, l’ex-otage en tournée

Après Nioro, Paris

Soumaïla Cissé, chef de file de l’Union pour la République et la démocratie (URD, à peine libéré par ses ravisseurs, a entrepris la semaine dernière une tournée de remerciement qui l’a conduit à Nioro où il a eu une entrevue avec le chérif Bouillé, véritable plaque tournante de la politique malienne, qui s’est mobilisé afin qu’il recouvre sa liberté.

L’ex-otage est attendu en France. Au programme plusieurs entretiens avec les autorités de ce pays. Avec son opiniâtreté habituelle, le candidat malheureux à la dernière présidentielle, pourrait tâter le terrain en vue d’une prochaine candidature.  Des portraits géants sont affichés sur des panneaux, avec à la clé un message de remerciement à ceux qui ont contribué à sa libération.

Fuites à grande échelle au DEF

Une aiguille dans une botte de foin

Les fuites ont pris de l’essor cette année. Des jours précédant l’examen, tous les sujets corrigés étaient sur Internet. Le Secrétaire général du ministère de l’Education ne voulait pas voir l’eau dans le fleuve. Ses dénégations ont surpris plus d’un. Il s’est plutôt défaussé sur lanceurs d’alerte sans les citer accusés de « malveillances ».  Avant que son  ministre ne lui remonte  les bretelles en reconnaissant explicitement les fuites.

Le jour du démarrage des épreuves, le ministre de l’Education, Pr Doulaye Konaté avait émis de sévère mise en garde à l’endroit des candidats. « J’ai donné la ferme instruction aux surveillants que les examens soient propres ». Et a servi une pincée de morale aux enseignants peu scrupuleux : « ceux-là qui leur courent derrière en leur demandant des faveurs pour des candidats, mais qui sont en réalité les premiers à les vilipender. »

Le mal était déjà. Candidats et surveillants n’y étaient pour rien. Il faudrait remonter le circuit de l’organisation du diplôme d’études fondamentales (DEF) depuis les Académies d’enseignement jusqu’à la Direction nationale de l’enseignement fondamentale, en passant par le Centre national d’examen – peu de responsables résistent aux pressions de leur épouse ou copine désireuse d’éviter  des sueurs froides à leurs progénitures ou à leurs frères et sœurs.  Sans dédouaner les promoteurs d’écoles privées qui font pieds et mains pour entrer en possession des sujets qu’ils font traiter par les enseignants. Les établissements privés ont bâti leur réputation sur le seul taux d’admission qui justifie les inscriptions massives et les frais de scolarité jugés exorbitants.

Situer les responsabilités dans ce circuit long et sinueux s’apparente à la recherche d’une aiguille dans une botte de foin.

Epreuves du baccalauréat

Comme sur des roulettes

Après les fuites à grande échelle constatées au DEF, les regards étaient tournés vers le baccalauréat dont les épreuves ont démarré lundi. Les sujets n’ont pas fuités avant et pendant. Du moins jusqu’au moment où nous mettions sous presse. Certainement les organisateurs ont dû mettre les bouchées doubles. Là s’arrête la comparaison. Le circuit est moins long que le DEF, ce qui n’empêche point les déconvenues qu’elles soient mineures ou majeures.

Tout a été fait pour « sauver l’année scolaire » au pris d’examens au rabais, seront –on tenté de le dire. De grosses perturbations, consécutives à la longue grève des enseignants couplée à l’arrêt des cours motivé par la propagation de la maladie à coronavirus, ont été beaucoup ressenties dans les établissements publics,  moins dans les écoles privées.

Farabougou assiégé

La faim tenaille les habitants

Depuis une dizaine de jours les djihadistes ont imposé un blocus à ce village situé dans la commune rurale de Dogofri. Une faim insidieuse et pernicieuse s’installe au fur et à mesure que les jours passent. Les tentatives de largage des vivres se sont soldées par un maigre succès. Mieux que rien, mais trop peu pour passer des jours tranquilles. En attendant, les négociations menées par des autorités traditionnelles et religieuses n’ont rien donné. D’où l’assaut lancé, selon nos sources,  par les forces armées qui ont reçu d’importants renforts.

L’idée de négociation rebute l’opinion publique : discuter de quoi et pour quelle contrepartie ? Beaucoup espéraient qu’avec l’avènement au pouvoir de militaires aguerris qu’attaquer quelque part sur le territoire malien n’allait plus être une promenade dominicale. On leur objecterait certainement que les djihadistes se servent  des habitants de Farabougou comme des boucliers humains. Sans convaincre grand monde, d’autant plus forces spéciales sont formées pour intervenir dans de telle condition

Rassemblées par la Rédaction

Source: L’Informateur

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