Il est des victoires qui ne se mesurent pas uniquement en chiffres ou en territoires gagnés, mais en symbole et en espoir ravivé. Ce 26 janvier 2025, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont écrit une nouvelle page glorieuse de leur combat acharné contre le terrorisme, dans les plaines arides d’Echell, au nord de Niafunké.
Bamada.net-Dans cette zone stratégique de la région de Tombouctou, un chef terroriste tristement célèbre, Abou Azimane, a été neutralisé avec plusieurs de ses complices. Derrière ce nom se cachent des années d’horreur : des exactions contre des civils innocents, des embuscades meurtrières contre nos soldats et un règne de terreur imposé à des communautés vulnérables. Son élimination marque une avancée décisive dans la lutte pour la libération de ces terres soumises à l’oppression.
LES FAMa, GARANTES D’UNE SÉCURITÉ RETROUVÉE
Il faut dire que l’opération ne s’est pas limitée à la neutralisation d’un criminel de guerre. Les FAMa ont détruit plusieurs plots logistiques des groupes armés, saisi des équipements destinés à la fabrication d’engins explosifs improvisés (EEI) et intercepté un drone terroriste de type DJI portant des inscriptions CSP-DPA. Un drone, symbole des nouvelles stratégies ennemies, qui visait les positions de nos forces.
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Cette interception, inédite, montre que les FAMa ne se contentent pas de répondre aux défis du moment : elles anticipent, innovent, et adaptent leurs méthodes face à un ennemi qui ne recule devant rien. Cette prouesse est le fruit d’une discipline rigoureuse, d’une formation accrue et d’une coordination sans faille orchestrée par l’État-major Général des Armées.
DES SOLDATS AU CŒUR DE LA NATION
Il est temps de le dire haut et fort : les FAMa sont l’orgueil du Mali. Ces hommes et ces femmes, souvent issus de nos villages les plus reculés, se battent avec abnégation pour que nous puissions dormir en paix. Leur mission dépasse la simple protection physique : ils restaurent l’honneur et la souveraineté d’un État mis à l’épreuve par des années de crises.
Pourtant, leur combat n’est pas que militaire. C’est aussi une lutte pour la reconnaissance. Une lutte pour que chaque citoyen comprenne que soutenir les FAMa, ce n’est pas une option, mais un devoir. Qu’il s’agisse d’un mot d’encouragement, d’une action citoyenne ou d’un engagement collectif, tout compte dans cette guerre contre le terrorisme.
UN COMBAT QUI NOUS CONCERNE TOUS
Car, au-delà des uniformes, les FAMa sont nous. Elles incarnent nos fils, nos frères, nos pères et nos amis. Leur bravoure est le reflet de notre résilience collective. Leur victoire, notre espoir partagé d’un Mali uni, fort et souverain.
Ces succès militaires, comme celui d’Echell, sont des bouffées d’air dans un contexte où la peur et l’incertitude tentent de s’installer. Ils rappellent à nos ennemis que le Mali n’abdiquera jamais face à l’adversité.
SALUONS NOS HÉROS
Alors, saluons nos soldats. Rendons hommage à leur sacrifice. Que leur détermination inspire notre propre engagement pour reconstruire un Mali à l’image de leurs efforts : digne, courageux et prêt à surmonter tous les obstacles.
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Les FAMa ne sont pas simplement des forces armées, elles sont l’âme du Mali, ce souffle qui nous maintient debout malgré les tempêtes.
À elles, nous disons merci. Merci pour chaque jour passé à protéger nos vies. Merci pour chaque nuit passée à veiller sur nos terres. Merci de nous rappeler que, malgré les épreuves, l’espoir est toujours permis.
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Moussa Keita
Source: Bamada.net
