Le Mali a connu un deuxième coup d’État en l’espace de neuf (09) mois seulement. À deux (02) reprises, le Colonel Assimi Goïta et sa bande ont renversé les régimes d’Ibrahim Boubacar Kéita et de Bah N’Daw. Pour ce dernier en date du lundi 24 mai 2021, l’ancien Président du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), qui occupait le poste de la Vice-présidence pendant la Transition, a désapprouvé la gestion trop solitaire du pouvoir de Bah N’Daw. La suite du processus de la Transition pose un dilemme qui s’appelle Assimi Goïta.
Comment gérer cette transition malienne avec ou en mettant a l’écart l’homme fort de la junte de Kati ? C’est la question que tout le monde se pose. Une équation à double tranchant face à laquelle la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) trouvera difficilement une solution.
IL YA QUELQUES MOIS….
Le 18 août 2020, un groupe de jeunes officiers embarque l’ancien Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. Celui qu’on appelle affectueusement IBK est emmené à Kati avec son Premier ministre, Boubou Cissé. C’était la fin d’un régime qui était déjà à son crépuscule, car faisait face à plusieurs semaines de contestations d’un vaste mouvement qui réclamait la démission du Président IBK.
Plus tard, sur les antennes de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM), des jeunes Officiers annoncent mettre fin au régime d’IBK et promettent une Transition civile. Le Conseil (…)
DEMBA KONTE
NOUVEL HORIZON