Le Samedi 7 novembre 2020, Chérif Ousmane Madani Haïdara, guide spirituel des Ançars et non moins président du Haut Conseil Islamique( HCIM) a animé une conférence de presse à son domicile sis au quartier Banconi de Bamako. Objectif : faire le bilan de la célébration du Maouloud 2020. Il ressort de cette rencontre avec la presse que 152 806 personnes ont pris part à l’événement célébré au stade du 26 mars de Bamako. Le budget de l’événement s’élève, selon les organisateurs, à 850 millions de FCFA. « Il fut un moment ou la justice était inexistante au Mali. Aujourd’hui, cela est peut-être en train d’évoluer. Le Mali est sur la bonne voie inchallah… », a déclaré le conférencier Chérif Ousmane Madani Haïdara
Après avoir souhaité la bienvenue à tout le monde, Chérif Ousmane Madani Haïdara s’est prêté aux questions des journalistes. Concernant les conflits intercommunautaires à Niono, dans la région de Ségou, le conférencier s’est réjoui de l’entente trouvée, grâce à la médiation du Haut Conseil Islamique, entre peulhs et chasseurs donsos : « Le Haut Conseil Islamique a dépêché une délégation à Niono afin de faire taire les armes entre les peulhs et les chasseurs donsos. Ils ont enterré la hache de guerre. Ils se sont engagés à ne plus se faire la guerre. » Pour le guide des Ançars, Il y a quelques temps de cela, l’État malien était réduit à néant à cause de l’injustice. « Il fut un moment ou la justice était inexistante au Mali. Aujourd’hui, cela est peut-être en train d’évoluer. Le Mali est sur la bonne voie inchallah », a indiqué Chérif Ousmane Madani Haïdara. Il a aussi remercié les autorités maliennes pour leurs efforts dans la bonne réussite de la fête de Maouloud. Il ressort de cette conférence de presse que 152 806 personnes ont pris part à l’événement célébré au stade du 26 mars de Bamako( 147 637 avaient participé à l’édition de 2019). Les pèlerins sont venus de 25 pays, 40 608 prêches ont été effectués par 1045 prêcheurs et le budget de l’événement s’élève, selon les organisateurs, à 850 millions de FCFA.
- K. Diakité
Source: Le Républicain