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Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale: la touche de sagesse des légitimités traditionnelles

En vue de recueillir les observations, les contributions des forces vives, la commission de rédaction du projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale, dirigée par l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi MAIGA, a entamé hier lundi, 17 février 2025, une série de consultations. Pour sa session inaugurale, les membres de la commission étaient face aux autorités et légitimités traditionnelles au Centre international de conférences de Bamako (CICB).

L’article 3 du décret n°2024-0714/PT-RM du 10 décembre 2024, précise que « la Commission de rédaction du projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale est chargée d’élaborer le projet de texte de la Charte devant constituer le document de référence pour toutes initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble au Mali ».
Le même décret, à son article 8, précise : « La commission peut consulter les forces vives de la nation.»
C’est en application de ces dispositions que la Commission de Pinochet a entamé, hier, une série de consultations citoyennes avec les forces vives de la nation qui se poursuivront jusqu’au 24 février prochain.
Ainsi, dans la matinée de ce lundi 17 février 2025, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi MAÏGA, président de la Commission, les rapporteurs et experts membres étaient face aux autorités et légitimités traditionnelles, aux représentants des confessions religieuses, des communicateurs traditionnels, de la confrérie des chasseurs.
Dans l’après-midi, toujours au CICB, ce fut autour des Organisations de femmes, de jeunes et de personnes vivant avec un handicap, les Organisations intervenant dans le domaine de la gouvernance, des libertés, des droits humains, contre la corruption (dont la Commission nationale des droits de l’Homme).
Il faut rappeler que cette méthodologie citoyenne a prévalu lors du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale tenu de février à mai 2024 et lors de la mission de la commission de rédaction de l’avant-projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale qui a travaillé de juillet à novembre derniers. Les deux processus ont été conduits par l’ancien Premier ministre.
Au cours de la semaine, les consultations se poursuivent et la commission recevra, tour à tour, les partis et regroupements politiques, les syndicats, les organisations socio-professionnelles, le patronat, les universités, les organisations professionnelles des médias, les autorités administratives indépendantes.
À partir de vendredi et jusqu’en début de semaine prochaine, les membres de la Commission feront le tour des institutions de la République.
Il faut noter que le président de la transition, le général d’armée Assimi GOÏTA tient à l’élaboration de cette charte pour asseoir définitivement une véritable architecture de paix et de réconciliation dans notre pays.
C’est dans cette vision qu’il a décidé, fin 2023, une appropriation du processus de paix par les Maliens en lien avec nos valeurs cardinales de paix, de cohésion sociale, de vivre ensemble et de réconciliation.
Cette appropriation a été assortie de la dénonciation par le gouvernement de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger.
C’est dire combien la commission à hâte de recueillir les observations, les contributions des forces vives dans la série de consultations citoyennes qui démarrent aujourd’hui.
En ce qui concerne l’élaboration de l’avant-projet, la commission, selon son président, a été la plus inclusive et participative possible avec les forces vives de la nation.
À la suite de l’élaboration de cet avant-projet de Charte, la commission, a-t-il fait savoir, a eu à adresser un rapport au président de la Transition, le général d’Armée Assimi GOITA, comprenant le texte de l’avant-Projet, la synthèse des recommandations des forces vives et des personnes-ressources qui ont été consultées.
C’est à la suite de ces états que le Chef de l’Etat a donnés mandat aux membres de la commission de rédiger le projet de Charte pour la paix.
«Nous sommes conscients du rôle que joue chacune de vos organisations au sein de notre société. Nous sommes réunis ici pour la troisième fois, pour échanger sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale depuis le début des travaux sur le dialogue inter-Maliens lancé en février 2025», a déclaré Pinochet.
Pour les besoins de cet exercice si utile, les membres de la commission ont mis à la disposition des participants des copies de l’avant-projet ainsi que la synthèse issue des débats antérieurs.
Après une présentation des grandes lignes de ce document, les participants sont chargés de transmettre leurs propositions, suggestions, contributions au bureau de la commission dans les 72 heures à venir.
«Nous restons convaincus que vos contributions seront significatives, pertinentes, citoyennes et patriotiques, à la hauteur de notre place et de vos rôles dans notre société, au sein de la nation malienne », a-t-il encouragé.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source : Info Matin
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