Après le nul 1-1 obtenu à l’aller en Guinée Bissau, la sélection nationale a toutes les cartes en main pour se qualifier pour
le premier tour des éliminatoires

Qui du Mali ou de la Guinée Biseau affrontera la Mauritanie pour une place en phase finale du prochain Championnat d’Afrique des nations (CHAN), Rwanda 2016 ? On connaîtra la réponse dimanche à l’issue du match qui mettra aux prises les Aigles espoirs et leurs homologues bissau-guinéens. Lors de la manche aller qui s’était disputée en Guinée Bissau, les deux sélections s’étaient séparées dos à dos (1-1).
Depuis lundi dernier, les protégés de Cheick Oumar Koné sont à l’internat à Kabala et le sélectionneur national assure que tout se passe bien. «La préparation se passe bien, se réjouit le technicien. Je compte sur l’équipe qui a reçu le renfort des juniors qui viennent de participer au Mondial U20 en Nouvelle Zélande. Je compte sur mes joueurs pour qualifier le pays à la phase finale», ajoutera le sélectionneur national. «On va aborder ce match comme toutes les autres rencontres mais avec plus de détermination.
L’essentiel pour moi, c’est la qualification. Je ne parle pas de victoire, je parle de qualification. J’espère que nous allons nous qualifier, je demande aux supporters de venir soutenir les jeunes. Qu’ils sachent que c’est le résultat qui compte, pas forcément le beau jeu», insistera Cheick Oumar Koné qui devrait aligner une équipe plus offensive pour cette deuxième manche. «Nous travaillons la phase offensive, il n’y aura pas de retour de zone. Après avoir dépassé la ligne médiane, le ballon ne reviendra pas dans notre camp. On va faire la pression dans le camp adverse», annonce Cheick Oumar Koné.
A l’instar de son entraîneur, l’attaquant Abdoulaye Sissoko est également confiant pour ce match retour. «On sait que le match sera difficile, on en est conscient. On est en train de travailler dans ce sens surtout offensivement pour qu’on puisse marquer des buts. On est confiance, nous voulons relever le défi. A cœur vaillant rien n’est impossible.
On va travailler pour offrir la qualification au peuple malien», dira le sociétaire du Stade malien. «On va travailler davantage pour améliorer notre qualité de jeu. Il faut reconnaître que le football malien est en train de progresser. On doit rester sur cette lancée pour amener notre pays au sommet du continent», ajoutera-t-il, alors que le milieu de terrain, Idrissa Traoré met l’accent sur la bonne préparation de l’équipe. «La préparation se passe très bien. Tout le monde est prêt moralement et physiquement. Tout le monde parle du Mali actuellement, c’est à nous de travailler pour être prêts et avoir la qualification, dira celui que les supporters appellent familièrement Essien.
On a fait match nul 1-1 à l’aller en Guinée Bissau, notre force, c’est le collectif. On va tout faire pour avoir la qualification ce dimanche. On invite le public à venir nous soutenir. C’est tout le Mali qui est concerné. On veut qu’ils sortent pour nous soutenir» conclura le sociétaire du Stade malien Idrissa Traoré.
Si le Mali se qualifie, il affrontera la Mauritanie qui a validé son ticket en dominant la Sierra Leone dans une double confrontation délocalisée au stade olympique de Nouakchott pour cause de maladie à virus Ebola (2-1 puis 2-0).

L. M. DIABY

Dimanche 5 juillet au stade Modibo Keïta
17h : Mali-Guinée Bissau

La liste des 23
Gardiens : Abdoulaye Samaké (COB), Cheick A. C. Sy (Stade malien), Djigui Diarra (Stade malien), N’Tji Michel Samaké (CSD). Défenseurs : Sory S. Traoré (CSD), Souleymane Coulibaly (Réal), Youssouf Traoré (Djoliba), Mamadou Doumbia (Stade malien), Marius Assako Ahmed (Onze Créateurs), Idrissa Sogodogo (LC. BA), Lassana Samké (Onze Créateurs). Milieux : Diadjé Samassékou (Réal), Idrissa Traoré (Stade malien), Alou Dieng (Djoilba), Ousmane Sountoura (ASOM), Yaya Samaké (Nianan), Broulaye Camara (LC. BA), Boubacar Doumbia (AS Réal). Attaquants : Moctar M. Cissé (Stade malien), Boubacar Diarra (Nianan), Abdoulaye Diarra (COB), Abdoulaye Sissoko (Stade malien), Ibrahim Diabaté (USFAS), Ismaël Koné (Stade malien).
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Universiade de Gwangju : 10 ATHLETES MALIENS EN LICE
Le coup d’envoi de la 28è édition des Jeux de la Fédération internationale du sport universitaire (FISU) sera donné aujourd’hui à Gwangju en Corée du sud. Au total, 14.000 athlètes venus de 174 pays seront presents en Corée ce qui constitue un record dans l’histoire de la compétition. Les athletes, tous des scolaires, doivent avoir au moins 17 ans alors que l’âge plafond est de 28 ans.
Les participants s’affronteront dans 21 disciplines dont 13 qui sont imposées par la Fédération internationale de sport universitaire (FISU) alors que les 8 autres sont choisies par la ville hôte des jeux. Les 13 disciplines de la FISU sont l’athlétisme, le basket-ball, l’escrime, le football, la gymnastique artistique, la gymnastique rythmique, le judo, la natation, le plongeon, le water-polo, le tennis de table, le tennis et le volley-ball.
Cette 28è édition des Universiades a comme slogan : «La lumière de la création et du futur» et l’emblème des jeux «Ailes de lumière» (Wings of Light en anglais) a été également choisi dans cet esprit pour l’harmonie du monde et le dynamisme de l’évènement sportif à travers l’image de la ville de lumière et son élan vers le futur. Le nom de la mascotte pour ces rencontres entre jeunes sportifs est «Nuribi», une combinaison du coréen rassemblant le monde et l’élan vers le ciel, comme un pont de communication entre jeunes du monde entier. Le comité d’organisation a défini cet évènement autour de quatre mots phares : «Eco, Paix, IT et Culture».
A Gwangju, le Mali sera représenté par une forte délégation composée de 17 personnes dont 10 athlètes. Les jeunes athlètes maliens s’aligneront dans 4 disciplines que sont l’athlétisme (2), l’escrime (3), le taekwondo (4) et le tennis (1) et seront encadrés par 4 responsables techniques. Le reste de la délégation est composée du médecin (1) et des officiels (2).
Pour le président de la Fédération malienne du sport scolaire et universitaire (FEMASU), Boubacar Traoré, l’objectif du Mali est de faire un parcours honorable aux Universiades et ramener au moins une médaille au bercail. «Nous voulons marquer notre présence à ce rendez-vous mondial, c’est-à-dire participer pleinement aux jeux», annonce le president de la FEMASU. «Avec l’aide du ministère des Sports, les athlètes ont pu faire une préparation de deux mois. Nous faisons confiance aux enfants pour porter haut le drapeau national à Gwangju», ajoutera Boubacar Traoré.
Les premiers jeux mondiaux universitaires, faut-il le rappeler, ont été organisés en mai 1923 à Paris par le Français Jean Petitjean délégué au sport de l’Union nationale des étudiants de France et de la Confédération internationale des étudiants. Puis, sous l’égide de la CIE, il organise les jeux de Prague (1925), Rome (1927), Paris (1928), Darmstadt (1930), Turin (1933), Budapest (1935), Paris (1937) et enfin Monaco en (1939). Ces derniers jeux se tiennent d’ailleurs en parallèle d’une autre rencontre internationale sportive étudiante rassemblant les étudiants des pays non membre de la Société des nations (principalement Allemagne et Autriche) et dont les associations nationales étudiantes n’étaient pas ou plus membres de la CIE.
Il fallait attendre 1949 pour voir la création de la FISU à Luxembourg par le Dr Paul Schleimer. La FISU se trouve alors en concurrence avec l’Union internationale des étudiants (UIÉ) qui avait organisé les jeux mondiaux universitaires en 1949, peu avant la fondation de la FISU. Réservé jusqu’en 1957 aux seules nations occidentales, les épreuves universitaires s’ouvrent à partir de cette date aux pays de l’Europe orientale alors sous régime communiste.
Cette évolution se fait sous influence française. En 1959, FISU et UIÉ acceptent de participer ensemble aux Jeux mondiaux universitaires organisés en Italie. Ces jeux sont les premiers à porter le nom d’Universiade. La FISU prend ensuite le contrôle des Universiades et met en place des championnats du monde universitaires.

S. B. TOUNKARA

Source : L’Essor