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Chaîne de valeur céréales : LE PROJET CVC FAIT LE POINT DE SON INTERVENTION

Le projet Chaîne de valeur céréales (CVC) est financé par l’USAID à hauteur de 24,9 millions de dollars US pour une durée de 5 ans (2014-2018). Il s’inscrit dans le cadre de l’initiative Feed The Future (FTF) du gouvernement américain qui harmonise les efforts de lutte contre la faim et la pauvreté dans les pays souffrant d’insécurité alimentaire chronique et de production de cultures vivrières insuffisantes.

L’objectif du projet est de promouvoir une croissance inclusive et équitable du secteur agricole grâce à l’intégration et à la compétitivité accrues de la chaîne de valeur. Il est exécuté par l’Ong internationale américaine ACDI/VOCA, en consortium avec les Ong nationales G-FORCE pour la Région de Sikasso, Alatona (Région de Ségou) et Nyèta Conseils pour la Région de Mopti et à Niafunké (Région de Tombouctou) ainsi que l’Ong d’Intel pour la facilitation de l’accès des acteurs aux crédits bancaires et des institutions de micro-finance.

Dans le cadre de la clôture de son programme, après 5 ans d’intervention sur le terrain, le projet CVC a organisé un atelier de deux jours, ouvert hier à l’hôtel Sheraton sous la présidence du directeur national de l’Agriculture, Oumar Maïga. Cet important atelier devait se pencher sur la capitalisation et le partage des résultats du projet Chaîne de valeur céréales (CVC) en présence du directeur général du projet CVC, Richard Cook, de la représentante de ACDI/VOCA, Sylvia Megret, venue spécialement de Washington, de la représentante du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Kanouté Awa Doumbia, de plusieurs acteurs de la chaîne de valeur céréales et des membres du projet CVC.

Le Projet CVC a appuyé les chaînes de valeur céréales mil, sorgho et riz pour une meilleure intégration et l’accroissement de leur compétitivité conduisant à une croissance économique diversifiée et durable. Il a permis d’atteindre de tangibles  résultats au nombre desquels le projet 100.000 ménages bénéficiaires, le projet 53.000 producteurs utilisant les technologies de bonnes pratiques agricoles et le projet 86.000 hectares mis en valeur avec des technologies approuvées et de bonnes pratiques de gestion, a indiqué le directeur national de l’Agriculture, M. Oumar Maïga.

M. Maïga a ajouté que plus de 1000 organisations de producteurs ont vu leur capacité organisationnelle renforcée et leur accompagnement assuré dans l’application de technologies éprouvées et de bonnes pratiques agricoles pendant que plus de 83.000 producteurs, dont 55.000 femmes, bénéficiaient de formations techniques et de gestion. C’est dire que les résultats sont éloquents surtout que le projet a été mis en œuvre dans les Régions, où les conditions sécuritaires et pluviométriques sont on ne peut plus précaires, a précisé le directeur national.

La stratégie a consisté à confier l’exécution du projet aux acteurs publics et privés locaux qui ont travaillé en étroite collaboration pour atteindre ces résultats. Le directeur national de l’Agriculture a apprécié à sa juste valeur ce partenariat public-privé qui, du reste, est une option promue au niveau national pour booster la performance et la productivité des filières agricoles.

Mme Sylvia Megret de l’ONG ACDI/VOCA a particulièrement apprécié les résultats obtenus et soutenu que son organisation fondée en 1963 travaille dans 146 pays du monde, dont le nôtre. En 2017, les projets financés par ACDI/VOCA ont bénéficié à plus de 6 millions de personnes dans ses 28 pays d’intervention. «Nous sommes heureux d’avoir cette opportunité de partager les résultats de notre travail au Mali», a-t-elle dit. D’autant plus, a-t-elle poursuivi, qu’ACDI/VOCA a mis en œuvre avec succès plusieurs programmes de sécurité alimentaire et d’agro-alimentaire au Mali.

Elle a espéré que les partenaires locaux avec lesquels ACDI/VOCA a travaillé à consolider les résultats sur le terrain grâce aux systèmes de marchés de céréales améliorés oeuvreront à préserver l’héritage du projet.

Mme Kanouté Awa Doumbia a indiqué que le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille est heureux de partager cette expérience du projet CVC. Il a promis que le département s’en inspirera pour faciliter l’intégration du genre dans d’autres secteurs porteurs de changements.

Moriba COULIBALY

L’Essor

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