Du verbe corrompre, venant du latin corrumpere, la corruption signifie briser complètement, détériorer, physiquement ou moralement.
Selon nos sources, la corruption est l’utilisation abusive d’un pouvoir reçu par délégation à des fins privées comme l’enrichissement personnel ou d’un tiers (famille, ami…). Elle consiste, pour un agent public, un élu, un médecin, un arbitre sportif, un salarié d’entreprise privée…, de s’abstenir de faire, de faire, de faciliter quelque chose, du fait de sa fonction, en échange d’une promesse, d’un cadeau, d’une somme d’argent, d’avantages divers.
On distingue deux types de corruption à savoir, la corruption active pour l’auteur de l’offre de promesse, de présents, d’avantages et a corruption passive pour celui qui, du fait de sa fonction, accepte ou sollicite cette offre.
les exemples de formes de corruption sont diverses comme le « dessous de table », « pot de vin », bakchich, fraude (falsification de données, de factures), extorsion (obtention d’argent par la coercition ou la force), concussion (recevoir ou exiger des sommes non dues, dans l’exercice d’une fonction publique, en les présentant comme légalement exigible), favoritisme (ou népotisme) (favoriser des proches), détournement (vol de ressources publiques par des fonctionnaires), distorsion de la concurrence dans les marchés publics.
La corruption est une pratique illicite pouvant conduire, à des amendes et jusqu’à 10 ans d’emprisonnement pour les personnes exerçant une fonction publique.
Selon la Banque mondiale, la corruption aurait représenté, en 2001-2002, mille milliards de dollars soit environ 3% des échanges de la planète.