Bruno Maiga, ministre de la culture du Mali a présidé le 17 décembre 2013, la cérémonie d’ouverture du 2ème stage national de formation des animateurs des Centres de lecture et d’Animation culturelle (CLAC).
Dans le but de renforcer les compétences des animateurs du réseau CLAC dans la gestion technique d’une bibliothèque et dans la maitrise des activités d’animation, le ministère de la culture, avec l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie, a initié une formation de trois jours pour une vingtaine d’animateurs de 11 CLAC à travers le pays.
« Venus de Bafoulabé, Yelimané, Banaba, Kati, Kignan, Niena, Yanfolila, Yorosso, Ségou, Djenne et Koro, les vingt animateurs, recevront une formation axée sur leurs besoins. Cette formation se fera sur le principe de l’alternance théorie et pratique », a indiqué le ministre de la culture. Avant de saluer les formateurs venus de Paris, de Lomé, de la Cote d’Ivoire et du Mali.
En 2007, en partenariat avec l’OIF, le Mali a décidé d’installer 13 CLAC sur l’ensemble du territoire. En 2011, le réseau dénommé « Sékou Doucouré » a été inauguré, faisant de notre pays, le premier à bénéficier d’un réseau de deuxième génération qui intègre un important volet numérique et informatique.
Opérationnel depuis juillet 2011, les CLAC ont enregistré des résultats encourageants. Chaque CLAC est doté en moyenne de 2 200 livres, des cartes géographiques, des planches de sciences, troncs humain démontables, squelettes. Un lot de 47 jeux et jouets éducatifs et de société, a été mis au niveau de chaque CLAC, etc. Cette dotation loin d’être exhaustive, a permis aux CLAC d’enregistrer en 2011, plus de 100 000 entrées du public, pour 40 00 prêts de livres. En 2012, les entrées sont passées à 158 000 et les prêts de livre à 60 000.
Mais, cette embellie a été un peu terni en janvier 2012 par le fait les Djihadistes ont détruit les CLAC de Kidal et de Ménaka.
Assane Koné