La garnison militaire de Kati a désormais un centre social multifonctionnel. L’infrastructure a été inaugurée, vendredi dernier, par l’épouse du président de la République et présidente de l’ONG Agir, Mme Keïta Aminata Maïga, en présence du ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo, du chef d’état-major général adjoint des Armées, Abdrahamane Baby, et du directeur adjoint du Service social des Armées, colonel Mohamed Fofana.
étaient aussi présents, la présidente des femmes du camp de Kati, Mme Diallo Awa Doumbia, la marraine du bureau de coordination des associations des femmes des camps (AFC), Mme Diawara Djénéba Diawara dite Nabou, et de nombreux invités.
Ce centre social multifonctionnel a coûté un peu plus de 57 millions de Fcfa. Il est composé de deux salles d’apprentissage, d’une salle de formation, d’une direction, d’un logement pour le gardien et d’un magasin. L’infrastructure est aussi dotée d’un forage et d’un bloc de latrines.
Le nouveau bâtiment est également équipé de 30 machines à coudre et cinq machines de broderie. Il permettra aux épouses, veuves et enfants des militaires et paramilitaires de mener des activités génératrices de revenus en vue de leur autonomisation.
Rappelant l’historique de ce projet, le directeur adjoint du Service social des Armées a souligné que la construction de ce centre a pris corps lors d’un dîner de gala initié le 30 avril 2018 par la marraine du bureau de coordination des Associations des femmes des camps. Cette soirée se voulait une levée de fonds pour accompagner les épouses, veuves et enfants des militaires et paramilitaires. Le colonel Mohamed Fofana a rendu hommage à tous les contributeurs particulièrement à la Première dame pour « ses apports substantiels » à l’initiative et à Mme Haïdara Aïssata Cissé dite Chato, députée élue à Bourem. Cette élue a aussi mis la main à la poche et apporté 10 millions de Fcfa.
Selon le responsable de la direction du Service social des Armées, cet établissement baptisé « Centre social Mme Diawara Djénéba Diawara » contribue au réarmement moral de la troupe. « Le meilleur rendement qu’on puisse tirer d’un militaire en général et d’un militaire engagé en particulier, c’est lorsqu’il est rassuré du bien-être de son épouse et de ses enfants », a-t-il argumenté. La présidente des femmes du camp de Kati a indiqué que le centre servira aussi à la formation des femmes de militaires, des veuves et orphelins, des femmes civiles et enfants déscolarisés pour leur permettre d’être autonomes afin de lutter contre la pauvreté. Quant à la marraine du bureau de coordination des Associations des femmes des camps, elle a expliqué que ce centre a été initié pour pallier les difficultés que vivent les veuves et enfants de militaires et paramilitaires. « J’exhorte mes sœurs à entretenir cette infrastructure sociale et surtout à veiller au respect de l’environnement », a-t-elle lancé aux bénéficiaires, avant de saluer le président de la République et son épouse pour leur accompagnement constant.
Avant la coupure symbolique du ruban inaugural par la Première dame, la direction du Service social des Armées, en collaboration avec la coordination des Associations des femmes des camps a remis plusieurs diplômes de reconnaissance à des personnalités, y compris l’épouse du chef de l’Etat, pour leur accompagnement.
M. D. D
Source: Journal l’Essor-Mali