L’insécurité quasi-permanente au Centre et au Nord du Mali continue de faire des victimes civiles. Dans la seule journée du lundi 15 octobre dernier, 14 civils ont été tués dans la région de Mopti et celle de Ménaka.
Dans le village de Telly Diawbé, région de Mopti où le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga était en visite la semaine dernière, un véritable carnage a eu lieu le lundi passé. Des hommes armés non encore identifiés ont attaqué le village. Bilan provisoire : 12 morts, des blessés et plusieurs personnes portées disparues. Le même jour, dans la région de Ménaka, plus précisément à Tinfadimata, une petite fille de huit est morte dans l’explosion d’une mine. Dans la même région, des hommes armés ont attaqué des habitants de Tinagamane, cercle d’Andéramboukane. Bilan : un mort et deux blessés.
Trois ans après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu des pourparlers d’Alger, la paix n’est pas encore de retour au Mali. Les conflits intercommunautaires et les attaques terroristes font des ravages au Centre et au Nord du pays où les groupes terroristes et les groupes armés dictent leur loi. Selon le dernier rapport trimestriel de l’ONU sur la situation au Mali, il y’a eu 58 attaques terroristes faisant 287 morts, plus de 5000 déplacés durant les 3 derniers mois et 735 écoles fermées.
Source: Lerepublicainmali