Ils sont estimés à 500 le nombre de nos compatriotes vivant en République Centrafricaine. Face à l’escalade de la violence dans ce pays, le gouvernement malien n’a eu d’autre choix que de rapatrier ses ressortissants. Les premiers, selon ce qui est programmés, doivent arriver dans les prochaines heures…
Les violents affrontements qui ont éclaté en Centrafrique et qui font chaque jour des victimes civiles innocentes a conduit certains pays à voler au secours de leurs compatriotes pris dans le piège de la crise Centrafricaine. Après, le Tchad et le Sénégal, c’est le tour à notre pays, le Mali, de décider du rapatriement de nos 500 compatriotes vivants en Centrafrique et dont la vie se trouve aujourd’hui gravement menacer dans un pays où même les forces françaises de Sangaris semblent impuissantes face à l’escalade des violences qui secouent Bangui. Ayant jusque là échoué à désarmer et à encaserner- comme promis-les combattants de la Séléka et ceux des Anti Balaka. Lesquels continuent dans leur région réciproque de circuler avec leur arsenal de guerre. Au même moment, le président en place, Michel Dotodia ne semble exercer son pouvoir sur rien. Sa récente sortie médiatique pour inviter les ressortissants étrangers à ne pas quitter (fuir) la Centrafrique où il promet de ramener l’accalmie, ne rassure personne. Et dans ces circonstances il est du devoir de tout Etat responsable d’aider ses ressortissants à regagner la patrie en attendant que la situation, aujourd’hui très instable, revienne à la normale. Dès lors, la décision des nouvelles autorités maliennes d’affréter, dès ce dimanche, deux avions pour rapatrier nos compatriotes vivant en Centrafrique, marque un signe politique assez fort, d’autant que cela fait longtemps que nous n’avons pas vu l’Etat se soucier autant de la vie de compatriotes bloqués dans un pays en guerre…
Papa Sow /bamada.net