Depuis qu’un projet de modification de la Constitution a été officialisé en mai, permettant à Faustin-Archange Touadéra (FAT) de briguer un troisième mandat en 2026, les couteaux s’aiguisent dans les coulisses de la majorité présidentielle. Les ex-Premiers ministres Henri-Marie Dondra, Firmin Ngrebada et Simplice Mathieu Sarandji conservent secrètement l’ambition de succéder au chef de l’État – même s’ils savent que leurs chances sont minces.
Mais d’autres personnalités se dressent sur leur chemin. Parmi ces fidèles de FAT figurent ses ministres conseillers spéciaux Fidèle Gouandjika et Pascal Bida Koyagbélé (chargé des grands travaux), mais aussi et surtout Sani Yalo, son conseiller de l’ombre. Manifestations de soutien à cette initiative, sorties médiatiques, rencontres avec des leaders de la société civile… Yalo est sur tous les fronts et, surtout, n’hésite pas à mettre la main au portefeuille. La résistance s’est alors organisée dans l’autre camp.