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Célébration du 8 mars 2019 : Des citoyens s’expriment

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des femmes, nous nous sommes approchés à quelques femmes pour recueillir  leurs témoignages et impressions sur cette fête du 8 mars.

Fana SIDIBE, vendeuse de pagnes au marché de Baco-djicoroni
Depuis des années, on nous fait savoir que les prix des pagnes seront abordables sur le marché, mais la réalité est loin d’être cela.  Il n’y a pas assez de différences entre le prix de cette année et celui de l’année dernière.  Il varie entre 5000f, 6000f et 7500f.  Malgré la pauvreté, l’abondance du pagne et le prix exorbitant, les femmes continuent de l’acheter afin se sentir plus belle à l’occasion de cette fête.

Aiché TRAORE, vendeuse de pagnes 
Si certaines femmes arrivent à s’acheter plusieurs pagnes du 8 mars, d’autres par contre n’arrivent pas à l’avoir en raison de la cherté voire de la pauvreté.

Astan TRAORE, ménagère 
Le 8 mars est une fête dédiée à toutes les femmes du monde entier. Cette fête vise à montrer que les femmes sont sacrées  et qu’elles doivent avoir le droit de faire tous ceux qu’elles veulent. Moi-même personnellement, j’aime fêter le 8 mars ; j’ai même acheté déjà mon pagne.

Safiatou TOGO, une vielle Damme originaire de PAYE (cercle de BANKASSE) 
Dans mon village, toutes les femmes achètent le pagne du 8 mars bien avant la fête. Le jour de la fête, on se regroupe et balaie tout le village, on s’amuse en demandant à nos maris de cuisiner à notre place. Le soir, nous nous habillons, très bien accompagnées des enfants, des hommes portant tous l’uniforme de ladite fête. On se rencontre sous un grand ARBRE autour du feu, on chante, on danse et tout le monde est content. C’est comme ça que ça se fête chez nous au village.

Mohamed OULALE, commerçant
Je pense que la fête du 8 mars est une bonne chose, car ça crée un espace d’amusement entre l’homme et la femme et moi je suis prêt à cuisiner aujourd’hui à la place de ma femme afin de lui permettre de se reposer.

Mariam B. Doumbia et Fatoumata Karambé, stagiaires

Source: Le Pays

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