Cette manifestation était organisée par plusieurs mouvements, tel le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), le Collectif de la défense des militaires (CDM), Yèrèwolo mouvement, Vision Bouyé pour le Mali, la Convention pour le Mali (CPM) entre autres.
Lors de cette manifestation, on pouvait lire sur les pancartes : « Non à la CEDEAO de France, nous exigeons la sortie du Mali de la CEDEAO, sans le Mali, la CEDEAO n’existe pas ».
Le président du Collectif pour la défense des militaires, Younoussa Soumaré, a soumis certaines doléances aux autorités de la transition à travers le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga. Pour lui, ces doléances sont : L’arrêt immédiat des missions de la CEDEAO au Mali, le retrait pur et simple du Mali de la CEDEAO, la création d’une monnaie nationale symbole de souveraineté, la fermeture puis la nationalisation de toutes les entreprises et sociétés françaises au Mali.
Il a souhaité le non-renouvellement, sous aucun prétexte, du mandat de la MINUSMA et la révision intelligente de l’accord d’Alger. ‘’Nos réaffirmons notre soutien indéfectible aux recommandations des Assises nationales de la Refondation en ce qui concerne la durée de la transition pour laquelle nous proposons une durée de 5 ans’’, a signalé monsieur Soumaré.
Pour Abdel Kader Maïga, le Mali a été trahi, mais Dieu est avec le Mali. ‘’ Tant qu’on est vivant, nous ferons tout pour empêcher l’application de cet accord qui est fait pour diviser le Mali’’, a-t-il affirmé, avant d’ajouter qu’après le mois de carême, ils vont se retrouver au monument de l’indépendance pour exiger la relecture de l’accord d’Alger.
Toujours pour Abdel Kader Maïga, cet accord a été planifié pour diviser le Mali et on va toujours tout faire pour empêcher son application au Mali. ‘’ Sa révision est inéluctable et nous invitons les autorités à aller dans le sens de l’avenir radieux au Mali’’, a-t-il estimé.
À noter que les marcheurs sénégalais qui ont quitté Dakar pour Bamako à pied ont pris part à cette manifestation pour demander le retrait du Mali de la CEDEAO.
D SANOGO