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Ce que je crois : succès organisationnel et victoire diplomatique pour mon pays

Notre pays, le Mali, vient de relever fièrement un grand défi : celui de l’organisation avec brio du 27e sommet Afrique-France. Un sommet tenu au Centre international de conférence de Bamako (CICB). En réussissant sur le plan organisationnel ledit sommet, nos autorités se sont sacrifiées à une tradition légendaire qui a caractérisé ce vaillant peuple tout au long de son histoire, savoir être à la hauteur des défis. Il faut rappeler que le Mali avait réussi l’organisation de la 23e Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2002. Il a aussi réussi celle du 23e sommet Afrique-France en 2005.

ibrahim boubacar keita ibk journaliste jeunesse union europeenne

Pour cette 27e édition, la palme d’or revient sans nul doute à l’organisation. C’est d’ailleurs ce que les deux présidents qui ont co-présidé l’évènement (Ibrahim Boubacar Kéita et François Hollande) ont reconnu. Ibrahim Boubacar Kéita a même tiré le chapeau aux présidents des Comités d’organisation (Abdoullah Coulibaly pour le Mali et Frédéric Clavier pour la France). « Clavier et Coulibaly ont fait preuve chacun d’une approche individuelle. Les équipes malienne et française, dirigées par monsieur Abdoullah Coulibaly et l’ambassadeur Frédéric Clavier, ont travaillé d’arrache-pied pendant quinze mois pour que ce 27ème Sommet Afrique-France se déroule dans les meilleures conditions possibles. Je tiens à saluer ici leur professionnalisme et leur totale dédicace à leur mission», a dit IBK.

Mais le succès organisationnel ne saurait être l’apanage de ses deux hommes seulement. Il y a aussi l’action des responsables de l’aéroport international Modibo Kéita Sénou, le Gouvernorat et la Mairie du district, les travailleurs du Centre international de conférence de Bamako (CICB) qui recevait les travaux, et bien sûr des forces de l’ordre.

A tous ces niveaux, chacun a joué sa partition pour que le Mali s’en sorte bien grandi. IBK lui-même l’a souligné :« quelqu’un a dit je ne reconnais plus Bamako. Vivement un autre sommet ». Confier l’organisation de ce sommet à notre pays, c’était aussi la confiance que la France et l’Afrique ont dans la capacité de notre pays de renouer avec l’ambition après avoir subi l’épreuve. Pour un pays qui vit encore la plus grave crise sécuritaire de son histoire, c’était vraiment un challenge. Mais les forces de sécurité maliennes appuyées par celles de la France ont prouvé qu’elles savent être à la hauteur des défis. Un chroniqueur Béninois a même promis de consacrer son écrit de cette semaine au succès organisationnel de ce 27e sommet. « Beaucoup de gens ne croyaient pas que le Mali pouvait organiser maintenant un tel sommet », a dit l’interlocuteur.

«D’abord la première  satisfaction importante, c’est que ce sommet a pu se tenir à Bamako. Ensuite que pendant deux jours, les chefs d’Etat se retrouvent ici pour discuter de l’avenir du continent. J’espère que cela est une belle opportunité. Il n’y a eu aucun incident. Ce qui  donne une bonne image du Mali et montre contrairement à ceux qui croient qu’on tire à tous les coins de la rue. Nous félicitons le gouvernement et le peuple malien pour l’organisation de ce sommet et de l’avoir réussi. J’espère que toutes les décisions prises se concrétisent en actions concrètes », a de son côté souligné le président Guinéen, Alpha Condé.

Mais le succès organisationnel ne doit pas occulter la grande victoire diplomatique que notre pays vient de remporter. Dans le contexte actuel, réunir 64 délégations dont 34 conduites par des chefs d’Etat et de gouvernement, c’était vraiment impensable. Si autant de chefs d’Etat et de gouvernement ont fait le déplacement à Bamako, ce n’est sans nul doute pas pour une obligation vis-à-vis de Paris, surtout quand on a affaire à un président qui est sur le départ. Quand des présidents en froid avec Paris -comme Ali Bongo Ondimba du Gabon ; Paul Kagamé du Rwanda ; Théodoro Ombiang Nguéma de la Guinée-Equatoriale ; Denis Sassou Guesso du Congo-Baza, ou encore le vieux Robert Mugabé du Zimbabwe qui a interrompu sa visite asiatique -viennent participer à un tel sommet, c’est plus pour le Mali que pour un sommet. C’est le fruit de notre diplomatie active. Ce 27e sommet a battu tous les records en participation de chefs d’Etat et de gouvernement à un évènement sur le continent. On aura compris que les nombreux voyages du président IBK à l’étranger n’ont pas été vains. Ils ont permis de tisser un grand réseau diplomatique autour du sort de notre pays. Après le sommet, place aux retombées.

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