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CASE ‘’SARAMAYA’’ : Une affaire nationale

Depuis mercredi, 29 janvier dernier, une vidéo dune émission de beauté fait le buzz. Et pour cause,  le casting de la 4e saison a été une piètre prestation pour les oreilles habituées à savourer la vraie langue de Molière

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La polémique continue de faire son bonhomme de chemin après l’épisode du casting de la fameuse émission de beauté, Case Saramaya. Les présélectionnées sont carrément passées à côté de la plaque. Elles n’avaient nullement le niveau en français pour des demoiselles ayant une formation post universitaire.

Aucune des candidates n’a pu s’exprimer correctement dans la langue de Molière. Pire une candidate, étudiante en médecine parle « d’hypoglicémine » tandis qu’une autre, secrétaire de direction, n’a pu épeler un mot pourtant simple. Que dire de celle-là, qui ne put définir le droit, elle qui se disait pourtant étudiante en sciences juridiques. Sans entrer dans les détails, la vidéo est disponible sur Youtube

Certains estiment qu’Africable Tv est moralement responsable d’une pareille émission portant atteinte à l’image de l’école malienne.

Beaucoup pensent qu’étant une chaîne sous régionale, il est inconcevable que soit validée des programmes qui mettent à mal la jeunesse malienne. D’ailleurs, le célèbre journaliste Sékou Tangara a réagi au nom d’Africable. Il a insisté sur le fait que « l’émission est une télé réalité, non une télé tricherie ou une télé hypocrisie ». Une façon de démontrer la neutralité et le professionnalisme de la chainé de télé sous régionale.

A ces personnes qui estiment que les parties « compromettantes » devaient être retirées, M. Tangara est clair : « Le monteur ne doit rien enlever ». Pour finir, le présentateur de l’émission »Le Débat du dimanche » appréciée du grand public a été fidèle a lui-même : « Notre rôle n’est ni de plaire ou de déplaire ». Il a d’ailleurs lancé cette problématique à laquelle, tout le monde est censé se remettre en cause : « Est-ce la faute d’Africable si les élèves et étudiants maliens n’ont pas de niveau ? »

D’autre part, Fanaday, la structure chargée de la production se devait de tenir compte du niveau des candidates, voire censurer la vidéo de la polémique. Le secteur de l’éducation est interpellé.

Les universités auxquelles appartiennent ces candidates devront s’expliquer tôt ou tard sur ce qui devient une affaire nationale.

Pour conclure, les incessantes assemblées générales qui animent l’école depuis plus d’une décennie en sont la cause. La jeunesse a pris goût aux fameux « AG » sans profiter du temps libre pour étudier.

Les conséquences sont donc visibles avec le niveau d’expression des candidates de Case Saramaya.

I.                   KEITA

Le temoin

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