On le sait très violent dans ses discours, mais cette fois ci les propos du secrétaire général du PARENA ont atteint les limites de l’inconcevable. C’est à la faveur du grand meeting que l’opposition a organisé, le dimanche dernier au Palais de la Culture que M. Djiguiba Kéita dit PPR puisque c’est de lui qu’il s’agit, a tenu des propos très offensant à l’égard de Moussa Mara de surcroit premier ministre de la république du Mali. Malgré son jeune âge qu’à cela ne plaise à M. Keita, il lui doit du respect, à cause de ce qu’il est aujourd’hui.
PPR lui-même ancien ministre de la république, intellectuel, de première catégorie a étonné plus d’un, ce dimanche lorsqu’il faisait sortir ces propos offensant de sa bouche.
Il est vrai que l’ancien ministre des sports n’a pas toujours des occasions pareilles pour se défouler, à cause de l’incapacité de son parti à mobiliser du monde à des meetings de ce genre, qu’a cela ne tienne ,il devrait quant bien même remuée sa langue sept fois dans la bouche avant de prononcer des phrases d’une ridiculité de dernier degré ,qui ne feront qu’agrandir, le fossé qui existe entre les fils d’un même pays.
Imaginez que le sieur Keita sous le coup de l’ovation d’une foule des grands jours du palais de la culture, n’a eu d’autres mots pour critiquer le bilan du président de la république que de s’en prendre directement au premier Moussa Mara. Pas seulement, Monsieur «Prêt Pour la Révolution» est allé jusqu’à s’en prendre à la famille du plus jeune premier ministre de l’histoire du Mali, notamment son père Joseph Mara ,qui selon Djiguiba Kéita n’est pas le père idéal, donc son fils ne peut pas être bon, contrairement au fils de Ibrahim Ly, Oumar Tatam Ly, qui est le vrai fils de son père, selon toujours les propos de PPR, ce qui peut expliquer le désaccord de l’ancien premier ministre d’avec le président qui par fini a jeté l’éponge.
En cette phrase très offensante, celui que beaucoup de maliens, jugeaient véridique a beaucoup perdu de sa crédibilité aux yeux des jeunes, même ceux de l’opposition, beaucoup ont jugé les propos de M. Kéita très mal placé. Il a proférer un nombre incalculable de phrases déplacées, que nous ne nous permettons pas d’écrire ,pour respect à ce que Moussa Mara est aujourd’hui, et pour respect à monsieur Keita lui-même, qui nous espérons a dit ces choses, sous l’émotion en se retrouvant devant un palais de la culture rempli d’environ 3000 personnes.
Sinon, en suivant sa démarche, celui de PPR, les enfants de tous les mauvais pères sont automatiquement mauvais, alors nous avons estimé, lui posé la question suivante : qui est son père ? sans autant l’offensé, nous ne connaissons pas son père ,pour nous permettre de le juger à travers ce qu’a fait son père, nous lui respectons à cause de ce qu’il est, et de ce qu’il a fait lorsqu’il était à la tête du département des sports, avec beaucoup d’humilités, nous lui tirons notre chapeau, et lui disions que tel doit être son jugement vis-à-vis de ses semblables.
Oui, M. Kéita, la critique est normale et démocratique, mais vos propos du dimanche ne sont, ni démocratique, ni révolutionnaire, encore moins digne d’un intellectuel de votre taille.
Un révolutionnaire, travail sur sa propre personne, avant d’avancer des propos qui ne tiennent pas la corde.
Josèphe Mara n’est plus de ce monde, Ibrahima Ly non plus, s’il faut qu’a chaque occasion il faut juger leurs fils à travers les actes qu’ils ont posés, on aura du fil à retorde, alors avançons. C’est de cette manière que pense la nouvelle génération de jeune dont est issue le Premier ministre Moussa Mara.
Issa Kaba