Avec la montée de la température dans le pays, la chaleur caniculaire, les plages informelles poussent partout dans la capitale. Les municipalités sont appelées à agir pour minimiser les risques de noyades qui grossissent d’année en année.
L’organisation des plages informelles, qui poussent à l’entame de la saison chaude, doit être une préoccupation de tous, au premier chef les municipalités. Il s’agira pour ces dernières d’intervenir soit par l’organisation des plages, soit par interdire la fréquentation de ses lieux de haut risque.
Chaque année des dizaines de jeunes perdent la vie dans les soi-disant plages, seulement des coins d’oasis créées par la jeunesse pour échapper à la forte chaleur à Bamako. Les sites qui n’abritent d’aucuns maîtres-nageurs. Dans l’après-midi, ces coins constituent des zones d’attraction pour des milliers de garçons et de jeunes filles d’âges confondus. La plupart sont des écoliers.
Les oasis, « plages », les plus fréquentées à Bamako restent celles du barrage de Sotuba et de Samanko dans le Mandé. Le phénomène est aussi perceptible dans beaucoup de régions, notamment à Koulikoro, qui dispose d’une importante plage qui attire du beau monde.
Avant la montée du mercure sur ses sites, les autorités doivent agir pour minimiser les dégâts.
Ousmane Daou