Le regard vif, une silhouette frêle et longiligne, Hamane ARBY, issu de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA, 1989) du Mali avec une bonne mention, semble échapper aux effets du temps. Ce binoclard est resté jeune durant toutes ces années, malgré un parcours professionnel riche de plus de 20 ans dans le domaine du conseil aux entreprises, de l’agro-Industrie, la logistique, le transport et le négoce de matières premières dans des multinationales leaders de leur secteur.
D’un commerce agréable, toujours souriant, celui qui se prévaut d’un MBA en Vente, Marketing et Distribution à Sup-Management et Euro-American University en 2003, vient d’être choisi par Modibo Sidibé, candidat du parti FARE An Ka Wuli, comme Directeur national de campagne pour l’élection présidentielle du 29 juillet 2018.
En jetant son dévolu sur Hamane Arby, actuel Directeur général de «Energie Technologie Distribution Services (ETDS) – ETDS SARL », l’ancien Premier Ministre a, sans nul doute, fait un bon choix. D’autant que l’ancien pensionnaire de l’AMP (Advanced Management Program) de la prestigieuse IESE Business School de Barcelone (Espagne), est un excellent manager, disposant d’expertises acquises lors de sa riche carrière professionnelle.
Membre du Groupe d’Action et de Réflexion (GAR) qui soutient le candidat Modibo Sidibé, le Directeur Afrique de VIOLAR-SA, première société grecque intégrée dans le domaine de la production du coton et des céréales, aura pour principales tâches de fédérer toutes les voix autour du candidat du Nouveau Pôle Politique (NPP) dont le projet a pour socle « Mali Horizon 2030 ». Dans ce projet, le candidat promet de « bâtir un Etat fort et stratège, une Economie solide et compétitive, une Nation et responsable ».
L’ancien secrétaire général du Groupe ACHCAR, chargé de la coordination entre les différents services, mais aussi de la supervision et de la gestion des ressources humaines saura mériter, à coup sûr, la confiance placée en lui par l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé, connu pour sa très grande rigueur.
Ibrahim Guindo
Source: Le Challenger