Les faits se sont déroulés la semaine dernière, au Camp des bérets rouges, à Djicoroni-Para. T.Y s’est enfermé dans la chambre avec son fils qu’il a battu jusqu’à ce que mort s’en suive. Tout le voisinage entendait les cris de détresse du jeune garçon. Aux dires de la maman de la victime, l’homme en uniforme ne voulait pas tuer son fils, mais juste le corriger. Selon elle, le père se plaint d’être déshonoré dans le quartier par son enfant qui venait d’être libéré de prison, pour vol de moto. Le père voulait le corriger mais, les choses se seraient mal tournées. Après qu’il a constaté que le garçon, roué de coups, ne gémit plus et qu’il a probablement succombé sous la violence de son père de soldat, ce dernier a alors simulé une pendaison.
T.Y, ce sont les initiales d’un l’Adjudant-chef du Régiment des commandos parachutistes (RCP), communément appelés camp des bérets rouges, qui a tué son garçon d’une vingtaine d’années. Il a ensuite tenté de dissimuler les faits, avant que sa femme ne le dénonce à la police.
Les faits se sont déroulés la semaine dernière, au Camp des bérets rouges, à Djicoroni-Para. T.Y s’est enfermé dans la chambre avec son fils qu’il a battu jusqu’à ce que mort s’en suive. Tout le voisinage entendait les cris de détresse du jeune garçon. Aux dires de la maman de la victime, l’homme en uniforme ne voulait pas tuer son fils, mais juste le corriger. Selon elle, le père se plaint d’être déshonoré dans le quartier par son enfant qui venait d’être libéré de prison, pour vol de moto. Le père voulait le corriger mais, les choses se seraient mal tournées. Après qu’il a constaté que le garçon, roué de coups, ne gémit plus et qu’il a probablement succombé sous la violence de son père de soldat, ce dernier a alors simulé une pendaison. En effet, il installa une corde dans la chambre, à laquelle il a suspendu le corps sans vie de sa progéniture. Il déclara ensuite à sa femme et au voisinage que l’enfant s’est suicidé. Il faut croire que cette hypothèse n’a convaincu personne, car des voisins sont allés le dénoncer au commissariat de police du 14ème arrondissement de Bamako. Les policiers qui ont compris que l’intéressé était un militaire ont demandé aux plaignants de saisir plutôt le commissariat du 5ème arrondissement. Pour éviter tout incident avec les éléments d’un autre corps, ces policiers du 5ème ont à leur tour décidé d’appeler la police militaire pour arrêter l’individu, pour les besoins de l’enquête. Cette unité spécialisée de l’armée ne s’est pas fait prier pour arrêter et conduire le meurtrier présumé devant le commissaire du 5èmearrondissement. En guise de solidarité, une vingtaine de soldats du RCP (Régiment des commandos parachutistes) ont pris d’assaut les locaux du commissariat pour exiger sa libération illico presto. Pendant que le commissaire Abdramane Maïga tentait de calmer les collègues du prévenu, la maman du garçon, sanglotant, débarqua. Elle accusa directement son mari d’avoir tuer l’enfant devant d’autres bérets rouges qui sont restés sans voix. A ses dires, l’homme avait prémédité la mort du jeune garçon car, il aurait promis de le tuer dès qu’il sortira de prison. La dame a ensuite raconté les circonstances de la mort du garçon. Comme quoi la dame n’a pas pu supporter la mort tragique de son fils, un « garçon turbulent », selon des témoins. Il aurait été plusieurs fois appréhendé par les forces de sécurité. Son dernier acte l’a conduit en prison. Dès sa sortie, son père a mis fin à ses jours.
En attendant le jugement du prévenu, il a été présenté au procureur qui n’a pas hésité à le placer sous mandat de dépôt.
Harber MAIGA
Azalaï-Express