Des hommes armés ont mené au moins deux attaques samedi dans l’ouest du pays dans la commune de Didiéni. Lors de la première attaque, deux camionneurs marocains ont été tués. Et lors de la seconde, c’est un convoi de passagers maliens qui a été intercepté et momentanément retenu. Cette première alimente la polémique sur les réseaux sociaux où certains croient qu’il faut y voir une conséquence des incidents diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc, accusant du coup l’Algérie d’entretenir le terrorisme pour des raisons inavouées.
C’est le sujet de votre Facebookan du jour !
Maitre Cheick Oumar Konaré : Deux camionneurs marocains ont été tués et un autre a été blessé, dans la soirée du samedi 11 septembre, par des hommes armés. Un 4e chauffeur a survécu à l’attaque. Selon l’Ambassade du Maroc à Bamako, l’incident a eu lieu vers Didiéni, à 300 Km de Bamako, lorsque les chauffeurs se dirigeaient vers Bamako à bord de camions transportant des marchandises. Ils ont été attaqués par balles par des hommes armés qui se cachaient derrière les arbres au bord de la route. Chose curieuse, les assaillants étaient cagoulés, portaient des gilets pare-balles et disposaient d’appareils de communication sans fil. Après leur crime, ils ont quitté les lieux sans voler la moindre marchandise.
Souley Sangaré : Cagoule, gilets pare-balles, appareil de communication sans fil et curieusement ces hommes armés ont tué des chauffeurs, mais n’ont rien pris du tout ! Voilà un ensemble d’informations qui suscitent beaucoup d’interrogations quant à la présence des forces étrangères au Mali. Assimi doit s’assumer.
Dramane Konate : Peut-être un règlement de compte planifié depuis leur pays d’origine !
Paix à leurs âmes
Samaké Samsara : Le problème est posé entre l’Algérie et le Maroc depuis un très long moment. Donc, il peut se répandre partout pour déstabiliser, même en dehors de leurs frontières. Il faut que l’État s’assume. À vrai dire, le Maroc nous arrange plus que l’Algérie et notre cas si c’était dans les mains du Maroc, la paix serait venue. L’Algérie n’est pas claire dans cette affaire de terrorisme.
Yenissekenan Mickael Soro : Tchiee, c’est pour engendrer une crise diplomatique simplement. C’est l’un des points faibles du Mali, car il dépend de l’exportation.
Mamadou Coulibaly : C’est vraiment dommage, paix aux âmes des disparus et prompt rétablissement aux blessés aussi. Que les autorités s’assument vraiment que ça ne se reproduise plus, sinon cette nouvelle méthode est très, très grave. Que la stabilité revienne sur toute l’étendue du territoire national.
Ali Oumarou Soumtoura : Les terroristes veulent récupérer un État parmi les 5 États du G5 Sahel pour bien se positionner vu leur manière d’opérer et leur manière d’encercler ces pays au cours de ces dernières années.
Ali Traoré : Attention ! Il faut mener des enquêtes approfondies auprès des propriétaires de ces camions pour savoir s’il y avait un antécédent entre les propriétaires et les chauffeurs. Les Arabes ou les Maures sont capables de tout.
Diarra Souleymane Sinaly : Attaque de soldats à Ségou, ensuite attaque de contingent de marchandises à Kayes à 300 km de Bamako. Cela s’apparente à une technique de guerre qui consiste à confondre la défense si c’est le même groupe. Et personne ne revendique l’attaque. Les «transitaires» feraient mieux de sécuriser point par point les villes maliennes encore sous contrôle de l’armée au lieu de chercher à régler les troubles politiques.
Mahamadou Fofana : Il faut demander à la France. Elle sait tout ce qui se passe au Mali dans les moindres détails. Le survivant de l’attaque a affirmé que les assaillants avaient la peau blanche. Ou bien la crise Algérie-Maroc se règle sur le sol malien. Wait and see
Adrar Adrar Tenere : Une affaire de concurrence commerciale, dernière cette affaire se trouve d’autres hommes d’affaires qui veulent importer eux des marchandises.
Modibo Koné : Tous les ennemis de cette nation seront démasqués. Nous demandons à tous les dignes fils de ce grand Mali de souffler dans la même trompette pour la survie de notre grand Mali et faire échouer tous les ennemis invisibles. L’heure de la grande victoire s’approche et personne n’a le droit de reculer. Nos condoléances à nos braves soldats tombés sous les balles de l’ennemi et tous les autres tombés ou morts sur le champ d’honneur. Amen. Il faut que nous sachions la manière où tombent nos braves fils, mais aussi comment l’ennemi détruit coup par coup nos matériels de défense (véhicules et autres). Il est grand temps que nous nous souciions de l’avenir du pays au lieu d’être des jeunes fesboockchiens, Wassapshiens, Stagramchiens et autres belles vues, car les ennemis tiennent le pays à la gorge. Vaincre ou mourir en martyr est un devoir sacré pour tous les bons fils descendants des grands hommes.
Source : Info-Matin