Quelques bévues enregistrées au cours des derniers mois en disent assez sur le degré de pourrissement d’une situation qui a déjà largement dépassé la côte d’alerte.
Ces derniers jours, sont venus s’ajouter quelques faits insolites comme l’abandon à l’aéroport de Harare au Zimbabwe du jeune Olivier Simo Kingué de la sélection nationale espoire du Cameroun, après le match allé des éliminatoires des Jeux africains 2015.
Quelques jours plus tôt, le même joueur et ses coéquipiers d’infortune auraient passé des nuits à la belle étoile. Sur le petit écran, on a vu certains en train de laver et sécher leurs maillots en plein air.
Le plus inquiétant ce n’est pas l’ancienneté du phénomène, mais sa généralisation et surtout sa banalisation. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les menaces de grève, le paiement tardif et parfois discriminatoire des primes, la logistique approximative, les lacunes de l’encadrement psychologique, sont devenus à la longue une marque de fabrique qui déteint négativement sur l’image du Cameroun, mais sans gêner personne.
Il est urgent que le football Camerounais puisse être redressé.
source : bamada.net