C’est bizarre que le ministre de l’Administration territoriale tienne aux communales et aux régionales ce 25 octobre comme à une bouée de sauvetage, malgré les attaques armées avec morts d’hommes comme celle de Ouankro (cercle de Bankass), samedi dernier. On est réellement en droit de s’interroger sur l’existence d’un agenda caché quelque part.
En dépit des craintes de la classe politique, de la CMA (mouvements rebelles) et d’une majorité de citoyens, qui pensent que les conditions d’un scrutin unitaire et sincère comme la sécurité sur tout le territoire et le retour des réfugiés dans leurs localités respectives ne sont pas créées, le ministre a décidé de passer outre. On dirait qu’il a fait l’option de la division du pays ou, en tout cas, d’élections perlées et coûteuses… sur des mois, voire des années.
S’il est vrai qu’un 3e report des communales paraît inconcevable en République, force est de comprendre qu’on n’est pas dans un pays normal, mais dans une situation de crise grave, qui requiert le dialogue pour trouver le consensus en toutes circonstances.
Gageons que chef de l’Etat va arbitrer sainement après avoir mesuré le pour et le contre d’un jeu qui porte in fine les germes d’une autre aventure périlleuse pour la nation.
source : bamada.net