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Ça commence mal pour la Fondation turc Maarif

Le flambeau est manifestement mal tenu par les remplaçants de Collège Horizon que le Gouvernement turc a imposé à son homologue malien, au grand dam des apprenants nationaux et de leur encadrement pédagogique.


Selon nos sources, en effet, les avantages miroités en termes d’augmentation de salaires, de conservation des emplois, et d’amélioration de conditions de travail ne sont que leurre. Et pour cause. Le réaménagement du programme scolaire par les nouveaux arrivants s’est soldé par la suppression de certaines disciplines comme l’apprentissage des matières scientifiques en anglais. Ce qui a entraîné par conséquent la suppression de postes et d’emplois. Toujours selon nos sources, les conditions d’études ont connu parallèlement un net recul qui sale traduit par une dégradation de la salubrité dans pratiquement tous les établissements. Plus de savon dans les toilettes, a confié une source bien introduite.


Mahmoud Dicko a disparu des radars :

On peut être tenté de penser que l’Imam Dicko a volontairement opté pour l’éteignoir avec les projecteurs braqués depuis quelques temps sur son concurrent Haïdara mis en exergue quant à lui par le mois de Solidarité et la fête de Maouloud. Mais sa disparition des radars pourrait être tout aussi bien liée à la recrudescence de l’insécurité et des attaques terroristes qui sont venus contrarier les gages donnés au chef de l’Etat ainsi qu’aux Maliens de pacifier le nord et le centre. Car le constat est là : les centaines de millions empochées par le président du HCIM n’auront probablement contribué qu’à exacerber la situation, qu’il s’agisse du Centre ou du Nord-Mali.

A qui venge son fils…

Lors de sa dernière apparition sur les pages de l’hebdomadaire continental ‘Jeune Afrique´, le président malien n’est pas passé par quatre chemin pour voler au secours de son fils Karim  Keita, contre les mauvaises langues qui lui imputent chaque mauvais coup dans le pays et l’accusent de tous les péchés d’Israël. Pour IBK, l’unique tort de son fils et président de la commission ‘Défense´ c’est d’avoir remporté la compétition  législative contre un ténor politique de la Commune II. Le hic est que dans le microcosme politique de la capitale, les acteurs n’arrêtent pas de creuser la tête pour trouver le «ténor » aux dépens de qui Karim a gagné les législatives et qui n’existe visiblement que dans l’imagination du père. C’est pourquoi beaucoup en ont déduit que sa sortie n’est pas différente de celle du ministre Bathily au profit de son fils Ras Bath qu’il s’est dit prêt à nourrir dans son sein même s’il était un serpent.

La division du Mali gagne le réflexe des citoyens

C’est avec des ardeurs d’une rare intensité que les Maliens – où du moins ceux du sud – ont réagi à la provocation de certaines femmes du septentrion conviées à Bamako dans le cadre d’un forum de gent sur la paix. Le lever de boucliers était consécutif, en clair, à l’exhibition des couleurs de l’Azawad lors de certaines cérémonies ayant ponctué le conclave des femmes en question. La révolte et l’indignation a même incité certains à battre le pavé pour réclamer la démission du ministre malien de la Promotion de la Femme, initiatrice de l’événement. Une euphorie patriotique certes impressionnante, mais qui dénote plutôt de l’acceptation de la division du pays jusque dans les subconscients. Et pour cause, la question de l’intégrité territoriale du Mali aurait connu une gestion différente si la présence du drapeau de l’Azawad à Kidal suscitait la même vague d’indignation. En clair, réagir différemment ça concerne Bamako ou Kidal voudrait dire tout simplement que le Sud est autant malien que la 8è région est azawadien. Parions qu’une tentative d’envahir le sud aurait également rencontré plus de résistance farouche que celle opposée aux envahisseurs en 2012 du septentrion.

Le Pm AIM en deçà d’attentes

Les premiers déçus après huit mois de Primature sont les camarades de l’actuel chef du Gouvernement. Il s’agit précisément des députés de la majorité qui, sous la houlette du groupe Rpm, avaient requis et obtenu du président de la République que le Pm Modibo Keïta soit viré au profit d’un chef de gouvernement politique issu des rangs de la CMP. Après satisfaction de leur demande à la lettre et près d’une année d’observation le constat de tous est que les choses ne bougent pas différemment. En tout cas, l’avènement d’Abdoulaye Idrissa Maïga n’a guère conféré au régime la trame politique attendu. Et pis, constatent certains, son avènement à la Primature n’a fait que replonger le parti présidentiel dans les méandres de l’adversité clanique alors qu’il était censé le renforcer dans sa position de  locomotive de la majorité présidentielle.

Les Mali évite l’humiliation de justesse en Côte d’Ivoire

Notre pays a échappé de peu à la flétrissure de ne pas compter parmi les délégations africaines conviées en Côte d’Ivoire dans le cadre du sommet Afrique-UE. En effet, il nous revient, de source bien introduite, que les membres de la délégation malienne, y compris le secrétaire général de la présidence et même l’ambassadeur, s’étaient présentés à l’ouverture des travaux sans badge d’accès à l’événement. Quand bien même précurseur de Koulouba avait précédé IBK et sa suite à Abidjan, le chef de l’Etat malien aurait pu se retrouver isolé dans la salle parce que les vigiles étaient intraitables sur les principes sécuritaires. Il a fallu toute l’influence d’un richissime malien résident dans la capitale ivoirienne pour que la délégation malienne ne brousse pas chemin.

L’influence économique chinoise passe par la guerre aux ânes

Il est de notoriété publique que les Chinois sont très friands de chair d’âne abhorrée au Mali. L’abattage de plus en plus fréquent de cette bête de trait donne la chair de poule à nos concitoyens – dont la plupart redoutent d’avoir consommé de la viande d’âne. Mais il nous revient qu’elle est d’autant moins fréquente sur le marché national que la chair d’âne est massivement exportée vers la Chine. À un point tel que certains observateurs s’interrogent sur une disparition éventuelle de l’espèce au Mali. En tout cas, ce ne sera que tout bénéfice pour les consommateurs chinois, et pour cause. Un déficit d’ânes au Mali fera que renforcer la demande de tricycles qui supplantent déjà les bêtes de trait dans nombre de localité malienne. Pour certains, ceci pourrait expliquer du reste le génocide dont les ânes sont victimes dans la sous-région.

Désinvolture de banquiers

La clientèle des banques maliennes n’ayant pas intégré certains de leurs caprices aura appris à ses dépens, la semaine dernière, qu’il faut prendre ses précautions à chaque vieille de la fête. Elle aurait pu faire beaucoup plus les frais de son ignorance si les hautes autorités du pays s’étaient conformées à la règle de la journée intercalaire. En clair, beaucoup d’usagers des banques auraient pu se retrouver sans le sou et dans la dèche totale toute une semaine durant par la faute d’un personnel bancaire qui obéit à des principes et que peu d’usagers connaissent. Lesquels principes consistent à s’arroger la liberté de décréter comme demi-journée chaque veille de fête. La règle n’existe apparemment dans aucun texte mais elle devenue une tradition en vertu d’une réalité malienne selon laquelle les femmes doivent être libérées à temps pour pouvoir s’occuper des préparatifs des fêtes. Conséquence : tous ceux qui misent sur les horaires habituelles des banques se voient contraints de recourir à l’endettement auprès de particulier pour travers les longs week-end.

Quand l’essoufflement du régime provoque la désobéissance des usagers de la route

Les Bamako sont au bord d’une révolte que risque de provoquer la fréquence excessive des interruptions de la circulation routière dues au passage des officiels. Parmi ces derniers le président de la République détient la palme en ennuis et préjudices causés aux usagers de la route. Lesquels sont souvent condamnés à de longues attentes leur infligeant du gaspillage de temps et de carburant. Avec l’impopularité des pouvoirs, le supplice devient de plus en insupportable. Il n’est pas si rare par exemple de voir les motocyclistes vociférer sur la police routière ou marmonner des complaintes contre des autorités qui leur imposent de l’obéissance sans se montrer à la hauteur de leurs attentes.

Rassemblés par la Rédaction

Par Le Témoin

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