Au lendemain de l’assassinat du général Adolphe Nshimirimana au Burundi, l’Union Africaine et l’Union Européenne ont fermement condamné cet acte. La Présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, a condamné un « acte barbare et susceptible de déstabiliser davantage le Burundi ». Les deux organisations redoutent une nouvelle vague de violences et appellent ainsi les différentes parties burundaises à la reprise du dialogue politique.
Dans un communiqué, l’Union Africaine appelle tous les Burundais à la retenue et à renoncer à tout acte de représailles qui ne feraient que compliquer et aggraver la situation. L’institution européenne s’inquiète de « cette dangereuse escalade de la violence au Burundi ».
Ce dimanche, l’un des plus proches alliés du Président Pierre Nkurunziza, le général Adolphe Nshimirimana, ancien chef d’état-major de l’ex-rébellion, a été abattu à Bujumbura, la capitale burundaise, par un tir de roquette. Un décès qui marque un coup dur pour le Président dont l’élection est très critiquée.
Le décès du général au Burundi crée un nouveau climat de tension, une semaine après la Présidentielle qui a élu le Président Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat. Une élection jugée non crédible par les institutions internationales.
Source: afrik