Les autorités burundaises ont présenté mardi à la presse cinq jeunes qui auraient décidé de leur plein gré de déposer les armes.
Le porte-parole adjoint de la police burundaise, Moïse Nkurunziza a affirmé qu’ils appartenaient aux « groupes criminels armés » qui perturbaient la sécurité à Bujumbura, notamment avec les attaques à la grenade.
« Ils expliquent qu’ils ont décidé de se désolidariser de ces actes et de collaborer avec les forces de l’ordre, parce qu’ils étaient fatigués et qu’ils voulaient répondre à l’appel des autorités » a ajouté M. Nkurunziza.
Au moins une personne est morte et plusieurs autres blessées lundi dans une série d’attaque à la grenade par des personnes qui circulaient à motos.
Le lendemain, les autorités ont interdits la circulation des taxis-motos dans le centre de Bujumbura.
La communauté internationale a appelé le gouvernement burundais à s’impliquer dans le processus de dialogue inter-burundais pour mettre fin à la crise qui secoue le pays depuis la réélection en juillet du président Pierre Nkurunziza.