etour sur les attentats de Ouagadougou au Burkina Faso qui avaient fait 30 morts en janvier 2016. Le ministre burkinabè de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a fait le point sur l’enquête ce jeudi matin et annoncé que plusieurs personnes étaient encore activement recherchées.
Une dizaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur les attaques de l’hôtel Splendid et du café Capuccino à Ouagadougou. Ces personnes ont apporté leur aide aux terroristes dans la préparation et l’exécution des attaques. Elles ont logé, transporté et aidé à la finition du matériel qui a servi à attaquer Ouagadougou.
Mais trois suspects retiennent plus l’attention des enquêteurs. Ces personnes présentent un intérêt particulier pour les enquêtes du Capuccino, de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire et Oursi en 2015 au nord du Burkina Faso.
Encore six personnes recherchées
Parmi ces trois suspects figure une femme. La sœur du chauffeur du principal suspect recherché par les enquêteurs. La nationalité de cette femme n’a pas été révélée par le ministre de la Sécurité, mais elle n’est pas d’origine burkinabè, précise Simon Compaoré. C’est le véhicule de cette femme qui aurait servi à conduire tous les suspects activement recherchés.
Les forces de sécurité burkinabè recherchent en tout six personnes en lien avec les attaques de Ouagadougou. L’un des suspects est parti du Niger pour le Burkina Faso avant de regagner la Côte d’Ivoire avec son véhicule. Et selon le ministre de la Sécurité, ce sont probablement les mêmes personnes qui ont aidé dans les attaques à Ouagadougou et à Grand-Bassam.
Selon le chef d’état-major adjoint de la Gendarmerie nationale, les noms des six suspects sont connus des services de sécurité et le Burkina Faso travaille en ce moment avec des pays comme l’Algérie, le Niger, le Mali, le Sénégal et la Côte d’Ivoire pour retrouver ces suspects.
rfi.fr
Source: lequotidien