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BURKINA FASO : LE DÉSARMEMENT DU RSP SE POURSUIT

Au Burkina Faso, le processus de désarmement se poursuit après la décision de dissoudre le Régiment de sécurité présidentiel à l’origine du putsch il y a une dizaine de jours dans le pays.

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Le processus de désarmement du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et de l’enlèvement des armes stockées au camp Naaba Koom, au sud de Ouagadougou, se poursuit, a appris APA dimanche, de source sécuritaire.

L’opération est menée depuis vendredi soir par le haut commandement de l’armée burkinabè, à l’issue de la dissolution du RSP, décidée lors du premier conseil des ministres après le putsch perpétré par ce régiment, il y a une dizaine de jours.

En vue de tenir l’opinion publique informée du déroulement du processus, l’état-major de l’armée a autorisé des journalistes à se rendre, hier samedi soir, constater quelques matériels enlevés.

Le matériel déjà enlevé, composé de moyens roulants et de munitions, est entreposé au camp Guillaume Ouédraogo, au Centre-ville de Ouagadougou, côté nord de la place de la Nation.

Selon les informations données par la hiérarchie militaire, le processus d’enlèvement se poursuit sans problème notoire, mais pourrait prendre plusieurs jours.

En plus du désarmement, l’état-major général des armées burkinabè a pris une note portant ‘’mutations des personnels militaires » du RSP. Ces personnels sont désormais répartis entre le Groupement central des armées et l’armée de terre.

Le mercredi 16 septembre dernier, le président de transition Michel Kafando, le Premier ministre (PM) Yacouba Isaac Zida et des membres du gouvernement, ont été enlevés en plein Conseil des ministres par des soldats du RSP.

Au lendemain de cette prise d’otage, les auteurs annoncent la dissolution des organes de la transition et la mise en place du Conseil national pour la démocratie (CND) dirigé par le Gal de brigade Gilbert Diendéré, un proche du président déchu Blaise Compaoré.

Ce coup d’Etat a été condamné par la population burkinabè et la communauté internationale qui a exigé le retour de la transition.

Mercredi dernier, le président Kafando a été réinstallé par ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le même jour, le Gal putschiste Gilbert Diendéré déclarait qu’il regrettait le putsch et s’est dit disponible à assumer les responsabilités devant la justice. Il a également annoncé la fin du putsch.

Le procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Laurent Poda, à travers un communiqué, rendu public hier samedi, a annoncé le gel des biens et avoirs des auteurs et complice du putsch.

La rédaction avec APA

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