Le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, a déclaré à cette occasion qu’en dépit de l’essor de l’industrie extractive au Burkina Faso, force était de constater qu’il manquait certains maillons essentiels dans la chaîne des valeurs.
En effet, a-t-il expliqué, pendant que les sociétés minières génèrent plusieurs tonnes de résidus, aucune entreprise spécialisée dans l’extraction des métaux précieux contenus dans ces résidus miniers n’existait sur le territoire national. « Ces résidus sont alors exportés et traités hors de notre pays, ce qui n’est pas sans risque quant à la préservation des intérêts de l’Etat », a noté M. Gouba.
En date du 31 décembre 2022, le Burkina Faso comptait 13 mines industrielles d’or avec une production aurifère s’élevant à 57,6 tonnes, tandis que celle artisanale déclarée était de 457 kilos à la même période.
S’agissant des recettes d’exportation d’or, selon les estimations officielles, elles se chiffraient à 2.099 milliards de francs CFA (3,4 milliards de dollars) en 2022, soit 73,86% des recettes d’exportation, confortant ainsi sa place de premier produit d’exportation du pays depuis 2009.
Source : Xinhua