La crise burkinabè a occupé une bonne place au cours du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, qui a clos ses travaux jeudi 6 novembre. Les participants ont notamment décidé de la mise en place d’un groupe de contact dirigé par le Sénégalais Macky Sall.
Les chefs d’Etat et de gouvernement ont entériné les quatre principaux points d’accord arrachés le 5 novembre dernier à Ouagadougou par les présidents John Mahama du Ghana, Macky Sall du Sénégal et Goodluck Jonathan du Nigéria.
Il s’agit entre autres de la levée immédiate de la suspension de la Constitution pour permettre à la Cour constitutionnelle de déclarer la vacance du pouvoir et faciliter la mise en place d’un gouvernement de transition, et la nomination urgente d’une personnalité civile pour présider la transition.
Aucun nom de personnalité n’a circulé durant le sommet mais pour les participants, il est clair que le lieutenant-colonel Isaac Zida doit transférer le pouvoir à un civil. Selon Désiré Kadré Ouadraogo, président de la commission de la CEDEAO, ce transfert se fera aussitôt qu’on aura le nom de cette personnalité.
Autre décision : un groupe de contact présidé par le président sénégalais Macky Sall est mis en place. Le président sénégalais sera appuyé par le Ghanéen John Mahama pour faciliter le processus de transition.
Le Burkina Faso, menacé de sanction par l’Union africaine, s’en sort plutôt bien à l’issue de cette réunion : la conférence appelle la communauté internationale et les partenaires à ne pas imposer de sanctions, « compte tenu des efforts en cours au niveau de la région », précise le communiqué final……Lire la suite de l’article sur rfi.fr